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| La Palais Brogniart, ancienne Bourse de Paris (Photo : Eric Piermont) |
[05/12/2014 07:33:38] Paris (AFP) La Bourse de Paris va tenter de repartir de l’avant vendredi au lendemain d’une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) dont les conclusions ont déçu les investisseurs.
Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,45% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.
La veille, l’indice parisien a fini en net repli (-1,55% à 4.323,89 points), dépité de ne pas voir la BCE prendre de nouvelles mesures de soutien à l’économie lors de sa dernière réunion de l’année.
Wall Street a également peiné jeudi après ce rendez-vous: le Dow Jones a cédé 0,07% et le Nasdaq 0,11%.
“Il semble juste de dire que les marchés ont été déçus” par le manque de visibilité donné à sa politique de soutien par la BCE, affirme Jasper Lawler, un analyste de CMC Markets.
Bien qu'”aucun changement n’était attendu pour la réunion, il semble que les investisseurs espéraient un commentaire suggérant que la mise en place d’un +quantitative easing+ (assouplissement monétaire via des rachats de dettes souveraines notamment, ndlr) était imminent”, souligne de son côté Stan Shamu, un stratégiste de IG.
Face à des pressions très fortes sur les prix, à cause notamment de la baisse du prix du pétrole, l’institution de Francfort a “intensifié les préparatifs” pour de nouvelles mesures de soutien à l’économie, a toutefois assuré lors d’une conférence de presse son président, Mario Draghi, qui a précisé que “plusieurs options de QE” étaient à l’étude.
L’acronyme “QE” (assouplissement quantitatif en français) désigne des rachats massifs d’actifs, y compris de dette publique, par les banques centrales, tels que pratiqués ces dernières années par la Fed américaine.
De son côté, la banque centrale américaine se dirige progressivement vers moins de soutien, à mesure que l’économie s’améliore dans le pays.
A ce titre, les investisseurs resteront attentifs vendredi à une série d’indicateurs aux Etats-Unis dont le rapport mensuel sur l’emploi américain pour le mois de novembre.
Selon les économistes de Crédit Agricole-CIB, des chiffres de bonne facture devraient soutenir la tendance.
Les investisseurs pourraient également s’appuyer sur la hausse de 2,5% en octobre des commandes à l’industrie allemande, ce qui est mieux qu’attendu.
VALEURS A SUIVRE
SANOFI a promis de défendre sa “réputation” face à une ancienne employée qui l’accuse d’avoir versé des pots-de-vins aux Etats-Unis pour promouvoir ses traitements contre le diabète. Le groupe a par ailleurs annoncé le rachat à l’américain Merck and Co d’une usine de médicaments pour animaux située à Porto Rico.
AIR FRANCE-KLM: la compagnie a obtenu le feu vert du premier syndicat de pilotes pour développer la low cost Transavia, à l’origine d’une grève historique en septembre.
ALSTOM pourrait supprimer plus de 300 emplois sur les quelque 600 salariés que compte l’activité transports de son site de Belfort, selon des sources concordantes.
VEXIM a bouclé avec succès une augmentation de capital de 5 millions d’euros, qu’il avait lancée le jour même afin d’accélérer son développement à l’international.
SOCIETE GENERALE: une grève d’employés réclamant une augmentation salariale est prévue vendredi, avec un risque de fermetures d’agences bancaires dans certaines villes, selon des sources syndicales.
OENEO a vu son bénéfice net quasiment doubler au premier semestre de son exercice décalé, grâce notamment à la rentabilité accrue de son activité tonnellerie.
EDF: le volume d’électricité nucléaire à prix régulé commandé par les fournisseurs concurrents d’EDF auprès de l’opérateur historique chute pour le premier semestre 2015, en raison du manque de visibilité sur l’évolution de ce dispositif.
SAFT a annoncé avoir remporté un contrat pour équiper les trains électriques de la société espagnole CAF au Brésil.
PIERRE ET VACANCES a conclu un accord avec le promoteur immobilier chinois BCL pour implanter en Chine des sites touristiques inspirés de ses résidences Pierre et Vacances et de ses villages Center Parcs.
