ée du surendettement le 29 septembre 2008 à Saint-Denis (Photo : Olivier Laban-Mattei) |
[08/12/2014 06:46:26] Paris (AFP) Près de deux tiers (64,4%) des dossiers de surendettement jugés recevables en 2013 concernaient des personnes vivant seules et la majorité des ménages en difficulté (51,4%) n’ont pas de personne à charge, selon une étude publiée lundi.
Les foyers surendettés restaient, en outre, majoritairement locataires en 2013 (77,8%) même si la part des propriétaires a de nouveau augmenté.
L’an passé, 223.012 dossiers ont été déposés auprès des commissions de surendettement et 195.126 d’entre eux ont été jugés recevables.
Qu’elles soient célibataires, veuves ou divorcées, les personnes seules sont restées majoritaires dans les dossiers recevables, au même niveau qu’en 2012.
“Les classes d’âge des 35 à 44 ans et, dans une moindre mesure, des 45 à 54 ans, sont les plus représentées (respectivement 27,3% et 26,1%), précise cette étude de la Banque de France.
Si les locataires restent les plus nombreux parmi les personnes en situation en surendettement, leur part a continué à diminuer, affichant un repli de 0,5 point par rapport à 2012 et de 0,8 point par rapport à 2011, pour retrouver un niveau proche de celui de 2004 (78,2%).
à Saint-Denis (Photo : Olivier Laban-Mattei) |
La portion des surendettés salariés a, en outre, reculé entre 2012 et 2013, pour passer de 38,8% à 37,7%, alors que, dans le même temps, la part des personnes au chômage grimpait de 1,8 point pour atteindre 28,7%.
Parmi les dossiers jugés recevables, près de neuf cas sur dix (86,6%) contenaient des crédits à la consommation.
L’étude note aussi une augmentation de la part des dossiers comportant un endettement immobilier, que ce soit dû à l’acquisition d’un bien ou à la réalisation de travaux (10,8% contre 9,8% en 2012 et 8,7% en 2011).
“Cette évolution est à mettre en relation avec la progression observée de la part des propriétaires et des propriétaires accédants dans les situations de surendettement déclarées recevables par les commissions”, précisent les auteurs de l’étude.
Le montant moyen des dettes immobiliers s’établissait à 103.151 euros et à 22.195 pour les crédits à la consommations.