Un incendie s’est déclaré vendredi 5 décembre au siège de la (BFT), mais a été maîtrisé –avant qu’il ne provoque des dégâts- par les agents de la protection civile arrivés rapidement sur les lieux après avoir été alerté par des voisins. Une enquête de police est en cours pour en déterminer les causes: incident ou acte criminel. Et il y a lieu de s’interroger, car la manière dont l’incendie se serait déclaré y incite. En effet, d’après un témoignage, la cigarette qui a déclenché le feu serait «tombée » par la colonne d’air qui se trouve dans les toilettes et a traversé tous les étages pour atterrir sur un tas de papier au sous-sol.
Cet incident (?) devrait inciter les autorités tunisiennes à prendre des mesures de sécurité qui empêchent la répétition de ce genre d’actes qu’il soit criminel ou pas. Car l’Etat tunisien a été mis en demeure par le CIRDI (Centre International pour le Règlement des Différends relatifs à l’Investissement) –par une ordonnance en date du 2008, réitérée le 17 décembre 2010- de protéger les archives de la banque. Heureusement, l’essentiel de ces archives ne se trouve pas au siège de la banque mais dans un dépôt à la Charguia.
Le litige opposant l’Etat tunisien à la société ABCI fait l’objet depuis 2004 d’un arbitrage du CIRDI. Cette devrait rendre sa décision –qui a toutes les chances d’être défavorable à l’Etat tunisien- au cours de l’année 2015.