Les Français préfèrent s’équiper en smartphones et en tablettes

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à Paris, le 19 octobre 2013 (Photo : Eric Feferberg)

[09/12/2014 17:06:06] Paris (AFP) Malgré la crise, l’équipement des Français en outils numériques s’est poursuivi, même si smartphones et tablettes prennent le relais des produits classiques, comme le téléphone fixe ou le micro-ordinateur, dont le marché arrive à maturation, montre une étude du Crédoc publiée mardi.

Si l’équipement en téléphone fixe et mobile se stabilise respectivement à 90% et 89% cette année, l’achat de smartphones progresse de 39% à 46%, et trois personnes sur dix disent être équipées d’une tablette tactile, soit un quasi doublement en un an, de 17% à 29%.

Toutes catégories d’âges confondues, il est par ailleurs, pour la première fois, plus fréquent de posséder un smartphone (46%) qu’un autre type de téléphone (43%). Leur diffusion montre une progression logique de 6 ou 7 points des usages d’internet sur téléphone, avec “des niveaux mesurés déjà élevés” de la communication sur mobile portée par des applications comme Viber, WhatsApp, ou Hangouts.

Toutefois, la possession d’un smartphone reste minoritaire chez les personnes n’ayant pas le baccalauréat, ainsi que chez les plus de 40 ans, les bas revenus et les classes moyennes inférieures.

Concernant les équipements classiques, 82% de la population dispose d’au moins un ordinateur à domicile en 2014, un chiffre stable par rapport à 2013 (83%), tandis que “le multi-équipement en ordinateurs au domicile marque le pas pour la première fois”, avec 36% en 2014, comme en 2013.

Avec 78% des ménages équipés, la France améliore néanmoins sa position au sein de l’Union européenne dans l’accès à l’internet fixe à domicile. Elle se classe ainsi en 4ème position alors qu’elle arrivait au 7ème rang en 2011.

Parmi les nouveautés, la 4G devient une réalité pour 6 millions de personnes tandis que la fibre optique, qui concerne un peu moins de 10% de la population, entame son décollage en passant de 3% à 6%.

L’étude du Credoc souligne par ailleurs que plus de la moitié des Français “ressentent de l’appréhension” face aux risques supposés des ondes électromagnétiques.

Cette douzième enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l’information et de la communication a été effectuée en juin 2014 pour le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Autorité de régulation des communications (Arcep). Elle a été réalisée en face-à-face auprès d’un échantillon de 2.220 personnes représentatives de la population française, âgées de 12 ans et plus, selon la méthode des quotas.