L’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) de Gabès (sud-est) menace de fermer le port de pêche, la zone industrielle et les administrations intervenant dans le secteur, en cas de manquement de la part des autorités régionales et centrales dans le traitement de leurs dossiers.
Evoquant la situation économique et sociale critique dans laquelle vivent les pêcheurs dans le gouvernorat de Gabès, un communiqué de l’URAP exprime sa consternation après l’échec des négociations sociales avec les autorités concernées sur la résolution des problèmes du secteur.
«Le mardi 16 décembre sera le dernier délais pour les autorités régionales et centrales appelées à assumer leur responsabilités et à honorer leur engagements à trouver des solutions aux problèmes du secteur», précise un communique de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP).
En effet, les pêcheurs du gouvernorat de Gabès font face à des problèmes liés à la pêche anarchique et aux agressions perpétrées par les bateaux de pêche à la traîne contre les profondeurs courtes consacrées à la pêche côtière, souligne la même source, précisant que ces embarcations détruisent les équipements des petits pécheurs.
Il s’agit en outre des problèmes de la pollution marine, notamment la désertification des profondeurs marines et la raréfaction des richesses halieutiques, à cause des déchets industriels.
L’URAP de Gabès impute toute la responsabilité aux ministères de l’agriculture, de l’industrie, au département de l’intérieur et ses structures régionales et à la direction du groupe chimique. «Toutes ces parties assument la responsabilité de la détérioration de la situation du secteur», précise l’URAP.
Les entreprises de la région et à leur tête le groupe chimique doivent participer au financement liés à la résolution des problèmes environnementaux dans la région, précise encore la même source.