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| éenne (Photo : Georges Gobet) |
[12/12/2014 08:25:59] Washington (AFP) L’Allemagne a réclamé jeudi davantage de transparence dans les négociations du projet d’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne après des reproches sur le fait qu’un trop grand secret entoure les tractations.
“La confiance des citoyens est essentielle pour que cet important accord aboutisse”, a déclaré le ministre allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt, après avoir évoqué l’accord de libre-échange (TTIP) avec des responsables américains à Washington.
Le projet TTIP “nous offre d’importantes possibilités économiques, réglementaires et géostratégiques, mais seulement si les citoyens comprennent de quoi il s’agit”, a-t-il indiqué.
Au cours d’une visite de deux jours dans la capitale fédérale des Etats-Unis, M. Schmidt a rencontré son homologue américain Tom Vilsack et le représentant américain au Commerce Michael Froman.
Les négociations sur le TTIP engagées en juillet 2013 visent à supprimer les barrières douanières, déjà très faibles, entre les deux blocs et surtout à parvenir à une cohérence réglementaire de part et d’autre de l’Atlantique afin de faciliter les échanges commerciaux.
Pour les USA et l’UE, cet accord permettrait de donner un coup de fouet à leur croissance économique et de créer des emplois.
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| évrier 2014 à Berlin (Photo : Clemens Bilan) |
Mais ce projet a suscité des inquiétudes au sein de la société civile et de la classe politique des deux côtés de l’Atlantique, au sujet d’une dérégulation agressive en particulier dans le secteur de l’agriculture, et de moindres protections pour le consommateur.
Les opposants à cet accord ont mené une action symbolique mardi devant la Commission européenne, en offrant à son président Jean-Claude Juncker plus d’un million de signatures à l’occasion de son 60e anniversaire.
La coalition “Stop TTIP”, qui rassemble environ 320 organisations dans 24 pays de l’UE, a lancé une pétition appelant à mettre fin aux négociations avec les Etats-Unis et à bloquer l’accord avec le Canada (CETA). En deux mois, le texte a recueilli plus d’un million de signatures.
