émontent un portique écotaxe endommagé, entre Nantes et Saint-Nazaire, le 23 juin 2014 (Photo : Thomas Bregardis) |
[14/12/2014 18:51:17] Paris (AFP) La SNCF “fera sa part” pour participer au “sauvetage” d’une partie des 200 salariés licenciés d’Ecomouv’, société qui était chargée de la mise en ?uvre et de collecter la taxe sur les poids lourds, a assuré dimanche son président Guillaume Pepy.
“On va faire notre devoir d’actionnaire, c’est-à-dire qu’on va participer au +sauvetage+ de ces emplois” et des “efforts” seront fournis à destination de ces salariés là “qui se sont formés pendant deux ans, qui parlent plein de langues, qui connaissent très bien la réglementation”, a déclaré sur lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro le patron de la SNCF, actionnaire à hauteur de 10% d’Ecomouv’.
Les quelque 200 salariés d’Ecomouv’ vont perdre leur emploi et la société va disparaître, a annoncé mardi sa direction, conséquence de l’abandon par le gouvernement du dispositif d’écotaxe que l’entreprise était chargée d’appliquer.
La plupart des salariés – 157 sur 200 – sont basés à Metz, au centre opérationnel d’Ecomouv’.
La filiale de logistique Geodis pourrait absorber quelques emplois, puisque “la connaissance des langues, des règles douanières, des flux européens c’est un plus pour ces salariés” qu’ils pourraient faire valoir dans cette société à la dimension “mondiale”, a poursuivi M. Pepy.
“Donc on fera notre part”, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d’embauches envisagées.
“Le sujet n’a même pas encore commencé, donc on va discuter”, a-t-il conclu.
Ecomouv’ est une filiale à 70% de l’italien Atlantia (ex-Autostrade), où sont également présents les français Thales (11%), SNCF (10%), SFR (6%) et Steria (3%).