La société pétrolière malaisienne, PETRONAS, aurait notifié aux autorités mauritaniennes son intention de se retirer du puits Chinguetti (champ offshore à 65 kilomètres de Nouakchott). C’est en tout cas ce que rapportent plusieurs sources à Nouakchott.
Deux raisons seraient à l’origine de ce départ: manque de rentabilité du site avec le prix du baril de pétrole au plus bas depuis 2009 (moins de 60 dollars us) et une production journalière de seulement 6.000 barils.
On rappelle qu’en 2008 PETRONAS avait racheté les actifs de la société australienne WOODSIDE, première exploitante du pétrole mauritanien, souligne le site financialafrik.com.
Annoncée avec des prévisions de 75.000 barils/jour, poursuit la même source, ce champ a débuté avec environ 14.000 barils au mois de février 2006, et a pris par la suite une courbe descente donnant le désagréable sentiment d’un décollage raté de l’histoire du pétrole dans le pays, en dépit de la poursuite d’une intense campagne d’exploration dans le bassin de la Taoudeni (aux confins des frontières avec le Mali et l’Algérie), mais dans l’offshore.
Bien évidemment, ce retrait unilatéral de PETRONAS aura des conséquences économiques et juridiques, étant donné que l’entreprise malaisienne aurait du mal à trouver un repreneur du fait d’une conjoncture pétrole mondiale morose.