La qualité du rayonnement solaire algérien permet à l’Algérie de se classer parmi les trois pays qui disposent des meilleurs gisements solaires dans le monde. C’est Mouloud Bakli, Director Solar Business à Air Liquide, leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé, qui l’a déclaré.
De ce fait, ce cadre algérien et expert des énergies renouvelables, appelle les autorités de son pays «… à renforcer leurs efforts d’investissements dans le développement de l’énergie solaire…», rapporte algerie-focus.com, alors qu’il s’exprimais à l’occasion du séminaire international sur les technologies du solaire photovoltaïque organisé à Bordj Bou Arreridj.
“En 2014, l’énergie solaire a réussi à dépasser l’énergie éolienne. Pour la première fois aussi, le coût d’exploitation de cette énergie a beaucoup baissé. C’est une chance unique de développer le potentiel de l’Algérie”, estime l’expert qui est revenu sur des expériences internationales menées en Malaisie, Chine et même au Maroc. Des expériences concluantes qui peuvent inspirer l’Algérie.
Toujours selon focus-algerie.com, le président du conseil d’administration de Condor, Abdelmalek Benhamadi, a demandé aux autorités algériennes «de faire confiance aux panneaux solaires qui sont fabriqués par son unité de production située à Bordj Bou Arreridj». Et d’ajouter : «Nous demandons uniquement d’être traités sur le même pied d’égalité que ces entreprises étrangères qui décrochent nos marchés nationaux. En 2014, une loi a été promulguée pour autoriser la Sonelgaz d’acheter de l’électricité produite par les installateurs et producteurs de l’énergie solaire. Nous sommes donc prêts à investir dans des fermes solaires si Sonelgaz s’engage à racheter notre électricité”, affirme le manager de Condor qui a déjà consenti à 10 millions d’euros pour lancer son usine».
M. Benhamadi poursuit en disant que «…nous sommes prêts à mobiliser 200 millions d’euros pour développer la production des panneaux solaires si nous avons un plan de charges convenables et des commandes publiques».