La Mission internationale de la société civile africaine pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance (MISCAPDBG) a exprimé lundi sa fierté de la démocratie en Tunisie. Dans sa déclaration préliminaire sur le scrutin, les membres de la mission notent que «le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 décembre 2014 a répondu aux normes internationales et est jugé crédible, transparent et libre».
Ils considèrent que des mesures suffisantes de transparence dans la prise de décision au niveau de l’ISIE ont permis d’assurer la confiance de tous les acteurs politiques dans l’administration électorale.
La mission note aussi le sens du civisme qui a marqué le déroulement de la campagne électorale, faisant observer que le processus a été bien préparé par l’ISIE et que le matériel électoral était présent en nombre suffisant dans les bureaux de vote qui ont ouvert de manière générale à l’heure.
De plus, le matériel sensible était disponible en nombre suffisant doublé d’un sceau de sécurité au verso par les 4 cachets afin d’éviter la tricherie et les membres des bureaux de vote ont accompli leur tâche de manière professionnelle, constate la même source.
La mission relève, toutefois, que la population est sortie moins nombreuse au second tour pour accomplir son devoir civique dans la paix, la sérénité et le respect mutuel. Une désaffection que les membres de la mission expliquent par l’échange d’invectives entre les deux candidats ayant caractérisé la campagne.
Présente en Tunisie depuis le 20 novembre 2014, la Mission internationale de la société civile africaine pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance est dirigée par le Béninois Oyéoussi Charles BALOGOUN, président de l’ONG «Afrique Espérance». Dix experts électoraux et une trentaine d’observateurs bénévoles ont sillonné plus de 467 bureaux de vote dans 10 régions dans le but d’évaluer le processus électoral au regard des standards internationaux et régionaux pour les élections ainsi que des lois de la République de Tunisie.