Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a accordé à la Tunisie un don de 10 millions de dinars (5,6 millions de dollars) pour financer un projet de “lutte contre les risques liés aux changements climatiques dans les zones côtières vulnérables”.
L’accord de don a été signé, mardi 23 décembre entre le PNUD et l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), établissement qui prendra en charge la réalisation du projet durant la période 2015-2019.
La représentante résidente adjointe du PNUD en Tunisie, Selomey Yamadjako, a indiqué, à cette occasion, que le projet vient va la Tunisie pour promouvoir des stratégies, des technologies et des options de financement innovantes pour prévenir et lutter contre les risques des changements climatiques et leurs impacts sur les populations et les principaux secteurs socio-économiques des zones côtières les plus vulnérables.
De son côté, le secrétaire d’Etat au Développement durable, Mounir Mejdoub, a souligné que ledit projet permettra aux décideurs de mieux gérer les espaces littoraux tunisiens et d’intégrer les aspects climatiques et écologiques dans les programmes et les stratégies de développement.
Il a cité certains risques liés aux changements climatiques tels que l’élévation du niveau de la mer de 50 mètres, d’ici 2050, la sécheresse et les inondations, ainsi que la hausse des températures.
Le projet couvre les régions d’ouest de l’île de Djerba (gouvernorat de Médenine), et de la côte nord-ouest du golfe de Tunis (Sidi Ali Mekki, et Ghar El Meleh au gouvernorat de Bizerte).
Sa réalisation implique les ministères (Agriculture, Environnement….), les municipalités, les organisations de la société civile, les deux secteurs public et privé et des opérateurs locaux.
Mahmoud Chihaoui, directeur général de l’APAL, a fait savoir que les composantes du projet consistent en l’amélioration des capacités institutionnelles des partenaires, la prise en considération de l’évolution des risques des changements climatiques dans les régions littorales, la mise en place de mécanismes économiques durables au niveau des politiques nationales, ce qui permettra d’encourager le changement des pratiques et mesures ayant trait à l’exploitation des zones côtières.