Plusieurs habitants des zones situées au niveau de la frontière Tuniso- Algérienne ont estimé que les effets indésirables de la vague de froid, qui sévit ces derniers jours dans la région, notamment dans les gouvernorats de Jendouba et du Kef s’accentuent avec le manque du bois de feu et son prix très élevé.
Selon Achraf Dabboussi, un habitant de la ville de Ain Drahem, les effets d’une vague de froid s’intensifient en raison du manque du bois, traditionnellement utilisé comme moyen de chauffage dans la plupart des maisons dans ces zones. Ahmed Amara de la zone de Mrij de l’Imada de Halima (délégation de Fernana) a souligné que les habitants des zones rurales frontalières souffrent moins des effets de cette vague de froid en comparaison avec ceux des zones municipales grâce à la disponibilité du bois de feu.
Il a toutefois signalé le recours de certaines personnes au déboisement sauvage de forêts notamment en l’absence des services de contrôle dans ces zones dont l’accès est particulièrement difficile.
Evoquant les effets secondaires d’une telle vague de froid sur les enfants et les personnes âgées, Monia Soltanti, femme au foyer, originaire de Ain Soltan (délégation Ghar Dimaou) a affirmé que les enfants sont condamnés à rester dans la maison et ne peuvent pas jouer dans les espaces ouverts même dans les halls des maisons alors qu’ils sont en vacances scolaires.
Pour les personnes âgées, a-t-elle ajouté, ils sont également condamnés à rester chez eux étant donnée la vulnérabilité de leur santé. Une chute de neige est attendue en cette période, a expliqué Mohsen Arfaoui, un habitant de Ain Drahem qui a estimé que cette chute sera moins intense que d’habitude.