L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé à l’ouverture d’un dialogue national pour une réforme globale du système éducatif. C’est ce qu’on lit dans un document de l’organisation syndicale rendu public lundi 5 janvier, à travers sa commission administrative sectorielle de l’enseignement de base réunie le week-end dernier à Hammamet en présence du secrétaire général adjoint, Hafeidh Hafeidh.
Les participants à la réunion ont affirmé leur disposition à défendre cette revendication par tous les moyens légitimes y compris le droit de la grève, ajoute le communiqué.
Ils ont aussi appelé à la publication des amendements du statut sectoriel et le déblocage, dans un délai d’un mois, des augmentations liées aux différents grades des enseignants de base, précise le document, qui fait référence à d’autres revendications dont l’amélioration de la situation des enseignants contractuels.
A priori, l’intention est bonne, car tout le monde s’accorde à dire qu’il y a nécessité à réformer notre système d’éducation, mais la centrale syndicale a souvent des revendications pécunières qui sont complètement déconnectées des réalités du pays.