ésident vénézuélien Nicolas Maduro (g) et son homologue chinois Xi Jinping à Pékin le 7 janvier 2015 (Photo : Andy Wong) |
[07/01/2015 19:48:32] Caracas (AFP) Le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré mercredi avoir “conclu” des accords avec la Chine portant sur “plus de 20 milliards de dollars d’investissements”, après un entretien à Pékin avec son homologue Xi Jinping.
“Nous avons conclu (des accords sur) plus de 20 milliards de dollars d’investissements lors de ces journées de travail”, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de la réunion, selon l’agence officielle d’informations vénézuélienne AVN.
Le dirigeant chaviste n’a pas précisé si ce montant incluait de nouveaux prêts du géant asiatique, qui a déjà octroyé au Venezuela pour 42 milliards de dollars en crédits à long terme, dont 24 ont été remboursés pour l’instant, selon les données officielles.
Nicolas Maduro n’a pas non plus indiqué si la somme comptabilise les investissements déjà annoncés lors des deux précédentes rencontres entre les présidents, en juillet 2014 à Caracas et en septembre 2013 à Pékin.
Le gouvernement chinois ne s’est pas prononcé sur ce thème. Après la réunion, Xi Jinping s’est borné à promettre une “coopération renforcée” avec Caracas.
Selon l’agence officielle, les investissements chinois au Venezuela sont destinés à des projets dans différents secteurs, dont les technologies et la construction de logements.
Nicolas Maduro est en Chine depuis mardi, dans l’espoir d’obtenir un nouveau soutien financier pour le pays sud-américain, extrêmement fragilisé par la chute des cours du pétrole.
Le géant asiatique est un allié stratégique de Caracas, son principal investisseur et le deuxième importateur de son pétrole derrière les Etats-Unis, avec un volume moyen de 640.000 barils par jour.
Cette visite survient alors que le pays, en récession, paraît dans une impasse, avec une inflation astronomique (64% sur un an fin 2014) et la pénurie de près d’un tiers des produits de première nécessité.
Le Venezuela serait proche du défaut de paiement, selon de nombreux analystes, et sa situation s’aggrave de jour en jour avec la chute des cours du pétrole, même s’il dispose des plus importantes réserves de brut au monde.