ésident américain Barack Obama (d) et le Premier ministre britannique David Cameron à La Maison Blanche à Washington le 15 janvier 2015 (Photo : Nicholas Kamm) |
[16/01/2015 14:51:30] Londres (AFP) Un jeune cyber-criminel a été arrêté vendredi par la police britannique avec la coopération du FBI américain, alors que David Cameron et Barack Obama s’apprêtaient à annoncer la création d’une cellule commune dans la lutte contre ce type de crimes.
Le jeune homme âgée de 18 ans, arrêté dans le nord-ouest de l’Angleterre, est soupçonné d’avoir pris part aux cyber-attaques menées contre les services en ligne des consoles Playstation de Sony et Xbox de Microsoft, fin décembre.
“Nous allons continuer à travailler étroitement avec le FBI”, a déclaré le chef de l’unité anti-cybercrime régionale SEROCU dans un communiqué, estimant que cette enquête était “un bon exemple de coopération au-delà des frontières”.
Cette arrestation est intervenue alors que le Premier ministre britannique et le président américain devaient annoncer plus tard dans la journée la création d’une cellule commune, regroupant des unités des services de renseignements des deux pays, destinée à lutter contre la cybercriminalité, selon les médias britanniques.
Dans le cadre de ce projet, les membres du GCHQ et du MI5 britanniques travailleront avec ceux des FBI et NSA américains afin d’améliorer le partage d’informations sur les menaces possibles.
Les deux dirigeants doivent s’exprimer en milieu de journée lors d’une conférence de presse commune à l’issue d’une rencontre dans le Bureau ovale.
Jeudi, M. Cameron, en visite à Washington pour deux jours, avait promis des avancées sur la cybersécurité face à la “nouvelle menace” qui pèse sur les entreprises et les Etats. Dans le même temps, les dirigeants occidentaux ont annoncé qu’ils allaient revoir encore leur système de défense dans la foulée des attentats qui ont fait 17 morts à Paris.
“La cybersécurité et les cyber-attaques constituent l’une des plus grandes menaces modernes auxquelles nous sommes confrontés”, a-t-il encore dit vendredi sur la BBC, affirmant que huit sur dix des plus grandes entreprises britanniques y avaient déjà été confrontées, par exemple.
Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, “nous avons des services de sécurité hautement performants et l’expertise nécessaire et c’est pourquoi nous devons combiner nos efforts et mettre en place des cellules des deux côtés de l’Atlantique pour partager les informations, à la fois pour nous protéger mais aussi pour dissuader les Etats et organisations hostiles de nous attaquer”, a-t-il ajouté.
Dans le cadre de la future coopération transatlantique, des simulations d’attaques contre le secteur financier, dont la Banque d’Angleterre et des banques, seront menées cette année.