«Il est nécessaire d’accélérer la constitution du gouvernement pour éviter la perte de temps, de clientèle et de partenaire pour le tourisme tunisien». C’est ce qu’estime le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Mohamed Ali Toumi, qui s’exprimait lors d’une rencontre organisée dernièrement à Djerba (gouvernorat de Médenine) sur le rôle du Tour opérateur (TO) dans le développement.
M. Toumi souligne la nécessité d’avoir une vision prospective et une stratégie claire dans le domaine, deux facteurs qui font défaut actuellement la Tunisie en raison de l’absence de gouvernement permanent. Car, la lecture positive que font les touristes et la plupart des marchés touristiques de la transition démocratique réussie en Tunisie n’est pas suffisante, a-t-il dit.
Le secteur touristique a besoin d’élaborer des programmes d’actions et d’adopter des objectifs clairs pour réaliser le progrès souhaité, a-t-il indiqué . Et d’ajouter : que le secteur a également besoin au poste de ministre, d’une personnalité active et professionnelle compte tenu des difficultés qui caractériseront la prochaine étape.
Il a fait savoir dans ce cadre que le prochain ministre aura à gérer plusieurs grands dossiers tels que la formation, la commercialisation, le produit, la réforme de la gouvernance et les rapports avec la profession.
D’après le président de la FTAV, les résultats réalisés par le tourisme jusqu’à la fin de l’année 2014 «demeurent en deçà du niveau requis», avec une baisse au niveau des visiteurs de l’ordre 3,2% par rapport à 2013.
Cependant, la dernière saison touristique s’est caractérisée, cependant, par la hausse du nombre de touristes allemands, anglais et italiens contre une régression au niveau du marché français, lequel demeure toutefois au premier rang avec 700.000 entrées en 2014.