étrolière, en construction à al-Khurais, en Arabie saoudite, le 23 juin 2008 (Photo : Marwan Naamani) |
[26/01/2015 12:00:49] Ryad (AFP) Le nouveau roi d’Arabie saoudite compte diversifier l’économie de son royaume, largement dépendant des revenus pétroliers, en facilitant notamment la possibilité d’y investir, ont indiqué lundi des responsables saoudiens.
“Le roi Salmane est en faveur de la promotion du royaume comme destination pour les investissements” étrangers, a assuré Abdellatif al-Othman, gouverneur de l’Autorité saoudienne des investissements, lors d’une conférence économique.
Le premier exportateur mondial de pétrole tire 90% de ses revenus de l’or noir mais M. Othman a indiqué que le royaume compte développer les secteurs de la santé, des transports et de l’exploitation minière, ainsi que celui des technologies de l’information et de la communication.
La chute des prix du pétrole -plus de 50% depuis juin- a contraint le royaume à prévoir un lourd déficit budgétaire pour cette année.
“Nous avons déjà identifié 140 milliards de dollars d’investissements dans les domaines de la santé et des transports pour les cinq années à venir”, a déclaré M. Otham lors d’un forum économique qui réunit chaque année des responsables saoudiens et des leaders économiques internationaux.
Le président exécutif du géant des communications Google, Eric Schmidt, y participe.
écembre 2014 |
D’après M. Othman, il existe en Arabie saoudite une volonté de “transformer” les secteurs des services financiers, du tourisme et de l’immobilier tout en mettant l’accent sur l’éducation et “l’innovation”.
En réponse aux préoccupations d’investisseurs étrangers sur la difficulté de faire des affaires, notamment en raison des obstacles administratifs, le ministre de la fonction publique Abdelrahman al-Barrak a affirmé que “la lutte contre la bureaucratie” était “une priorité”.
Salmane a succédé sur le trône saoudien à son demi-frère Abdallah, qui s’est éteint vendredi à environ 90 ans.
“La transition en douceur vers le roi Salmane témoigne de la stabilité et de l’engagement de nos dirigeants”, a estimé M. Othman. Il a précisé que, sous le règne “de changement” d’Abdallah, “les investissements directs étrangers (en Arabie) ont été multipliés par cinq pour atteindre 220 milliards de dollars” pendant que le royaume intégrait le G20 et l’Organisation mondiale du commerce (OMC).