çais de distribution Carrefour Georges Plassat à Paris, le 31 juillet 2014 (Photo : Matthieu Alexandre) |
[27/01/2015 11:22:44] Paris (AFP) Le groupe de grande distribution français Carrefour a lancé mardi une offre de films et séries en ligne et ambitionne de proposer à terme le catalogue le plus riche du marché français.
Carrefour a baptisé ce service “Nolim Films”, disponible sur sa plateforme Nolim.fr, où le groupe commercialise depuis un an des livres numériques et des liseuses.
Le géant de la distribution proposera à l’achat ou en location des films que les clients pourront télécharger ou visionner en streaming (en flux).
“Nous voulons devenir le catalogue le plus large de vidéos digitales en France, nous aurons 3.000 références au lancement du site Nolim.fr, et chaque jour, nous ajouterons des dizaines de films et séries”, a indiqué Emmanuel Rochedix, directeur culture de Carrefour.
“Nous proposerons les meilleurs tarifs du marché. On a construit un système sans engagement et sans abonnement, totalement libre”, a-t-il souligné.
Les tarifs proposés débuteront à 1,99 euro pour la location et 4,99 euros pour l’achat de films que l’on peut visionner sur tous supports.
Le distributeur proposera en outre à ses clients qui achèteront des DVD ou Blu-ray de récupérer sans frais une copie digitale grâce au standard Ultraviolet.
“Carrefour est le 1er distributeur à accompagner le standard Ultraviolet en France”, a souligné M. Rochedix alors que cette innovation a contribué à redynamiser les ventes de vidéo physique et numérique aux Etats-Unis.
“Notre offre est unique sur le marché car elle combine une offre physique et digitale, alors que les deux marchés étaient séparés jusqu’à présent. On entre dans une nouvelle phase de l’industrie de la vidéo”, a-t-il assuré.
Nolim Films proposera des nouveautés 4 mois après leur sortie en salles, par exemple Samba, à partir du 15 février, ou parmi les films qui doivent sortir en février, Fury, Hobbit: la bataille des 5 armées” ou Interstellar.
La plateforme promet aussi des classiques et des séries disponibles un jour après leur sortie aux Etats-Unis, comme Mentalist, Gotham ou The Walking Dead.
Alors que les ventes de vidéo physique ont été divisées par deux en dix ans, la timide progression de la vidéo en ligne légale ne compense pas ce recul continu.
Le marché global de la vidéo à la demande ou VOD (y compris la SVOD, vidéo à la demande par abonnement) s’est élevé à 225 millions d?euros de janvier à novembre 2014, soit +5% sur un an selon les données des cabinets NPA Conseil/GFK.