Le président du Comité général de l’assurance, Hafeth Gharbi, a annoncé le démarrage d’un programme de réforme du secteur de l’assurance qui se poursuivra jusqu’à 2019.
Alors qu’il intervenait, mardi 27 janvier, à une journée d’étude portant sur «la gouvernance des entreprises d’assurance», il a souligné que ce projet vise à orienter le secteur vers des actions basées essentiellement sur la modernisation du cadre réglementaire et son adéquation avec les normes internationales. Dans ce cadre, il a évoqué le démarrage de la réforme du code d’assurance.
M. Gharbi a également évoqué l’importance du positionnement du secteur de l’assurance au centre des réformes économiques en cours d’adoption, et ce aux niveaux législatif et réglementaire, dans l’objectif de répondre aux changements économiques et sociaux que connaît le pays.
Le plan d’action se basera sur le développement quantitatif et qualitatif des offres. Il s’agit en outre de diversifier les produits et promouvoir la structure organisationnelle et financière du secteur afin de faire face à la forte concurrence internationale prévue.
Pour Gharbi, la transparence constitue l’un des principaux volets du nouveau programme, d’autant plus que les entreprises sont appelées à présenter aux autorités de contrôle le rapport des auditeurs qui comporte toutes les données nécessaires outre la situation financière des sociétés d’assurance.
Le Comité général de l’assurance s’apprête à mettre en place un cadre législatif spécifique de gouvernance dont la mission consistera à identifier, évaluer, assurer le suivi et gérer les risques, outre l’application des règles prudentielles. Les sociétés d’assurance sont appelées à créer une commission permanente d’audit interne, outre une commission de risque et un système de contrôle, tout en oeuvrant à créer la fonction de médiateur dans le secteur des assurances dans le but d’affiner les services, assurer le suivi et régler les différends, a-t-il affirmé.
Selon lui, les entreprises d’assurance en Tunisie sont appelées à moderniser leurs méthodes de gestion, à renforcer leurs assises financières et à maîtriser les technologies modernes tout en garantissant l’application des règles de gouvernance et de transparence.