érence de presse, le 28 janvier 2015 à Paris (Photo : Lionel Bonaventure) |
[28/01/2015 12:18:16] Paris (AFP) Une éventuelle privatisation de la Française des Jeux n’est “pas une priorité aujourd’hui” pour l’Etat, qui, en tant qu’actionnaire, est le seul à pouvoir prendre cette décision, a indiqué mercredi la nouvelle PDG de la société, Stéphane Pallez.
Une éventuelle privatisation est “une décision de l’actionnaire (l’Etat). Moi, je ne suis pas l’actionnaire, je suis la dirigeante de l’entreprise”, a indiqué Mme Pallez, interrogée sur ce thème par les journalistes en marge de la conférence de presse sur les actions sportives de la FDJ pour 2015.
“Ma priorité c’est de déterminer avec mes équipes ce que doit être la stratégie de l’entreprise dans les prochaines années. Après, l’actionnaire est capable de faire les choix qu’il souhaite”, a-t-elle poursuivi.
Relancée sur le fait de savoir si un privatisation était envisageable, elle a répondu: “Je pense qu’il faut poser la question à l’actionnaire et je crois que récemment il a considéré que ce n’était pas une priorité aujourd’hui.”
L’arrivée à la tête du groupe de Stéphane Pallez, nommée début octobre, avait ravivé les spéculations sur une possible privatisation au moins partielle de l’entreprise publique, à l’heure où le gouvernement entend amplifier ses cessions d’actifs. Mais début décembre, le Journal du Dimanche avait assuré qu’une telle idée, “trop complexe à réaliser”, avait été abandonnée.
La FDJ est détenue à 72% par l’Etat, à 20% par les “anciens émetteurs de billets de la Loterie nationale” (associations d’anciens combattants et de blessés de guerre, sociétés privées de change et de jeux, mutuelle des fonctionnaires du trésor public), ainsi que par les salariés et le groupement de courtiers Soficoma.
La FDJ a réalisé en 2014 un record de ventes en atteignant la barre des 13 milliards d’euros (2 milliards pour les paris sportifs), surtout grâce à l’effet du Mondial de football, et prévoit une stabilité ou une croissance modérée cette année.