Encouragée par Apple, Wall Street ouvre en hausse avant la Fed

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és décevants et un mauvais indicateur aux Etats-Unis (Photo : Spencer Platt)

[28/01/2015 14:55:07] New York (AFP) Wall Street a ouvert en hausse mercredi, tirée vers le haut par les excellents résultats d’Apple, et attendait paisiblement une décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed): le Dow Jones prenait 0,25% et le Nasdaq 0,94%.

Vers 14h40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 44,25 points à 17.431,17 points, et le Nasdaq, dont Apple est l’un des principaux composants, de 43,96 points à 4.725,45 points.

Souvent favorisé par les investisseurs, l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,44%, soit 8,83 points, à 2.038,38 points.

Mardi, la Bourse de New York avait nettement baissé, après de médiocres résultats d’entreprises, en premier lieu Microsoft et Caterpillar, et une baisse inattendue des commandes américaines de biens durables: le Dow Jones avait perdu 1,65% à 17.387,21 points, et le Nasdaq 1,89% à 4.681,50 points.

“Lundi, avant l’ouverture, nous nous attendions à une semaine sens dessus dessous, et le marché va pour le moment dans ce sens avec beaucoup d’hésitations”, a noté Patrick J. O’Hare, de Briefing.com.

Alors que la journée d’hier “n’a pas été bonne pour la Bourse, celle d’aujourd’hui devrait être meilleure, d’abord grâce à Apple, qui a publié des résultats éclatants”, a-t-il souligné.

Le groupe informatique bondissait de 7,37% à 117,18 dollars, après l’annonce d’un bénéfice trimestriel historique de plus de 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros), avant tout alimenté par les ventes sans précédent de son produit vedette, l’iPhone.

Sur le plan macroéconomique, la journée, sans indicateur, sera dominée par la décision du comité de politique monétaire de la Fed, qui sera annoncée à 19H00 GMT, à l’issue d’une réunion de deux jours.

Pour une majorité d’analystes, elle ne devrait guère différer de celle de la mi-décembre, quand la Fed avait affirmé qu’elle resterait “patiente” avant d’enclencher une première hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis depuis 2006.

Signe qu’aucun bouleversement n’est attendu, “la décision ne sera accompagnée ni de nouvelles prévisions économiques, ni d’une conférence de presse de Janet Yellen, présidente de la Fed”, ont souligné les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Pour l’heure, “les hésitations de la Bourse continuent de soutenir le marché obligataire, alors que les investisseurs — étrangers comme américains — s’y réfugient”, a commenté Patrick J. O’ Hare.

Le marché de la dette poursuivait donc sa hausse de la veille. Le rendement des bons à dix ans baissait à 1,804% contre 1,818% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,371%, contre 2,395%.

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