électronique, le 14 mai 2014 à Tokyo (Photo : Kazuhiro Nogi) |
[02/02/2015 10:01:30] Tokyo (AFP) Le géant de l’électronique japonais Sony a annoncé lundi qu’il allait investir 105 milliards de yens (790 millions d’euros) pour accroître une fois encore ses capacités de production de capteurs d’images CMOS destinés à équiper des appareils nomades, smartphones en tête.
Ce nouvel investissement, prévu pour l’exercice 2015-2016 (qui débutera en avril 2015), permettra à Sony d’atteindre fin juin 2016 une capacité mensuelle de façonnage de 80.000 galettes de silicium sur lesquelles sont gravés des capteurs, contre 60.000 actuellement.
Ces dépenses concerneront essentiellement une usine de semi-conducteurs située à Nagasaki (sud-ouest du Japon) ainsi que des sites à Kumamoto (sud-ouest) et Yamagata (centre), a précisé Sony dans un communiqué.
Le groupe nippon avait déjà dévoilé en juin 2014 un investissement de 35 milliards de yens, visant à concrétiser dès août 2015 une capacité mensuelle de 68.000 galettes, avec l’objectif affiché de monter ultérieurement à 75.000.
Avec le nouvel investissement significatif dévoilé lundi, le champion nippon affiche sa volonté “de renforcer sa position de leader sur le marché des capteurs d’images”, alors que la demande pour ce type de composants “devrait continuer de gonfler”.
Ils sont de fait de plus en plus réclamés par les fabricants de téléphones multifonctionnels (smartphones) et tablettes numériques, au point que ces appareils tendent à concurrencer l’usage des appareils photo numériques.
Les capteurs CMOS offrent une résolution d’image de plus en plus élevée tout en étant de plus en plus petits.
Par ailleurs, environ 220 employés travaillant sur la production de composants pour consoles de jeux vidéos se verront transférés sur d’autres sites assurant la productions de capteurs CMOS, a ajouté l’entreprise.
Sony avait déjà injecté près de 200 milliards de yens (1,51 milliard d’euros au cours actuel) entre avril 2011 et septembre 2013 dans cette même usine de Nagasaki dont il avait repris le contrôle intégral après un transfert de la part initialement détenue par son compatriote Toshiba.
Sony avait par ailleurs consacré plusieurs dizaines de milliards de yens à l’extension des capacités des lignes distinctes de son usine de Kumamoto.