Le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer la reprise des opérations de pêche, de collecte, de nettoyage et d’exportation des clovisses destinées à la consommation humaine.
La suspension de l’octroi de certificats vétérinaires à l’exportation des clovisses vivantes vers l’Europe, prise le 26 janvier 2015, a été levée, a fait savoir le département dans un communiqué, publié lundi.
Une décision qui intervient à la suite du paiement des frais des analyses dus au laboratoire italien Berscia, et ce à l’issue des séances de travail tenues au ministère de l’agriculture, avec la participation des différents intervenants.
Joint par téléphone, le directeur général des services vétérinaires, Malek Zrelli, a expliqué à l’agence TAP l’arrêt de l’exportation des clovisses, par le retard dans le paiement des analyses, par les industriels tunisiens pour un montant de près de 15.000 euros (environ 33.000 dinars), ce qui a amené le laboratoire italien à interrompre les opérations d’analyse, stoppant ainsi les exportations.
Il a rappelé que les services vétérinaires envoient, chaque mardi, par avion, des échantillons de clovisses au laboratoire pour analyse. Les résultats sont ensuite renvoyés en Tunisie, chaque jeudi ou vendredi, pour permettre aux exportateurs de vendre leurs produits.
L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) avait appelé, le 28 janvier 2015, le ministre de l’Agriculture à intervenir immédiatement, après la décision prise par la Direction générale des services vétérinaires d’arrêter l’exportation des clovisses vers les marchés de l’Union européenne à partir du 1er février 2015.
La Tunisie a exporté en 2014 d’importantes quantités de clovisses (près de 1.400 tonnes à raison de 4 euros le kilo) sur les marché européens, avec une moyenne annuelle d’exportation de 700 tonnes. Cette activité génère de l’emploi pour plus de 6.000 personnes.