énérale du FMI, Christine Lagarde, le 30 janvier 2015 à Dakar (Photo : Stephen Jaffe) |
[04/02/2015 14:06:35] Washington (AFP) Le FMI a affirmé mercredi n’avoir eu aucune “discussion” avec la Grèce sur une renégociation de la dette que le pays doit à l’institution, un de ses bailleurs de fonds au sein de la “troïka”.
“Il n’y a eu aucune discussion avec les autorités sur un changement dans le cadre général” de la dette, a indiqué une porte-parole du Fonds, en réponse aux déclarations d’Athènes proposant au FMI un échange de titres de dette.
Dans un entretien publié en Italie mercredi, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a indiqué avoir “entamé des négociations” avec le Fonds monétaire international pour remplacer ses titres de dette existants par des titres plus récents “au taux du marché” et dont le remboursement serait lié au retour d’une croissance “solide” dans le pays.
Depuis son arrivée au pouvoir à Athènes, le parti de gauche radicale Syriza affiche sa volonté de renégocier sa dette publique avec les capitales européennes et le FMI qui ont prêté au pays quelque 240 milliards d’euros, au fil de deux programmes d’aide conclus en 2010 et 2012.
“Il y a un cadre général de discussion pour gérer la dette dans le programme actuel”, a martelé la porte-parole du FMI dans un très bref communiqué.
La Grèce doit rembourser au total près de 25 milliards d’euros au FMI, selon le site internet du FMI.
L’institution bénéficie en théorie d’un statut de créancier prioritaire qui lui garantit d’être remboursée en intégralité par les pays placés sous son assistance financière et interdit en principe toute restructuration de sa dette.