Cet universitaire tuniso-canadien, ancien conseiller de Hamadi Jebali, se dédie aujourd’hui à l’action dans le domaine associatif, en lançant deux associations.
Comme beaucoup d’autres Tunisiens de l’étranger, Adel Guitouni est apparu sur la scène publique tunisienne après le 14 janvier 2011. L’apparition de cet universitaire tuniso-canadien n’en était pas vraiment une, puisqu’il a au début évolué fort discrètement dans le sillage de l’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali, dont il a été l’un des conseillers.
Aujourd’hui, Adel Guitouni semble vouloir évoluer de manière autonome en Tunisie.
Expert en questions de défense, détenteur d’un PHD et d’un master en aide à la décision et aux opérations et ingénierie électrique, Adel Guitouni travaille depuis 1998 pour le Defence Research and Development Canada (DRDC), une agence relevant du ministère de la Défense nationale (MDN) du Canada, fournissant à l’armée canadienne et aux autres ministères et communautés de la sécurité publique et de la sûreté nationale canadiens «les connaissances et les avantages technologiques nécessaires pour défendre et pour protéger les intérêts du Canada au pays comme à l’étranger».
Le Tuniso-canadien a récemment créé deux structures associatives en l’espace de quelques semaines. La première est une organisation destinée à opérer dans le domaine économique: la Mediterranean Entrepreneurship Development and Innovation (MEDI). Cette association s’est fixée comme objectif de renforcer les capacités techniques et institutionnelles des jeunes promoteurs dans le domaine de l’entrepreneuriat, et de contribuer au transfert du savoir-faire dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Adel Guitouni (président) a créé le MEDI avec Ali Hnid (secrétaire général), un formateur, et Neila Hafsia (trésorière), directrice financière dans une société industrielle.
La deuxième structure créée par Adel Guitouni se situe dans le champ politique. Il s’agit du Forum méditerranéen de la démocratie (FMD) qui s’est donné pour mission de «répandre et ancrer la culture de pluralisme, de démocratie, de dialogue, et d’acceptation des différences», «soutenir les valeurs de la démocratie et des droits et libertés» et «promouvoir et diffuser les valeurs de la citoyenneté et le comportement civilisé».
Vaste programme pour l’exécution duquel Adel Guitouni, dont le nom est cité en premier des six fondateurs, s’est entouré d’une belle brochette de personnalités de premier plan: Leila Bahria, Hatem Zgolli, Abou Souleiman, Khaled Haddad, Chokri Bahria et Mounir Beltaifa.
Magistrate (conseillère auprès de la Cour de cassation, après avoir débuté en 1985 au Tribunal de première instance de Tunis), depuis quelques mois à la retraite, après avoir fait partie du gouvernement de Ali Laarayedh, en qualité de secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, préside aujourd’hui l’Observatoire Chahed.
Hatem Zgolli est ancien chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement.
Abou Souleiman Khaled Haddad, chef d’entreprise, a un parcours très particulier. Ce diplômé de l’Institut supérieur de gestion de Tunis (ISG) et de l’Institut de financement du développement (IFID) a, d’après sa biographie officielle, débuté sa carrière à la Banque centrale en 1985 puis est passé par la BTK et le groupe Amen (HAYETT, Mediterranean Tractors International, Parenin et Amen Lease). Mais avant de se mettre à son propre compte -en créant Draxon Consulting puis Nordic Machinery (concessionnaire de Volvo dont il commercialise pelles sur chenilles, chargeuses cur Pneus, Compacteurs, Tractopellesetc).
Abou Souleiman a travaillé pour Medbusiness Holding et d’autres sociétés du groupe (SOTUDEF, GTT Feries, et Bricorama Tunisie) jadis opéré par Imed Trabelsi.
Chokri Bahria (…).
Mounir Beltaifa est membre du conseil d’administration d’Orange Tunisie, après avoir travaillé en France notamment pour IBM, Ernst & Young, SAP, etc. .