Vue de la bourse de New York (Photo : Jewel Samad) |
[11/02/2015 14:37:40] New York (AFP) Wall Street a ouvert en ordre dispersé mercredi, dans un marché qui continuait à surveiller l’évolution des négociations entre Athènes et ses créanciers, au centre d’une réunion de l’Eurogroupe: le Dow Jones cédait 0,31% mais le Nasdaq prenait 0,13%.
Vers 14H40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 54,97 points à 17.813,79 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 5,99 points à 4.793,63 points.
Entre les deux, l’indice élargi S&P 500, jugé plus représentatif par les investisseurs, reculait de 0,11%, soit 2,33 points, à 2.066,26 points.
Mardi, la Bourse de New York avait fini en nette hausse, les investisseurs se montrant alors confiants quant à un compromis sur la dette grecque: le Dow Jones avait pris 0,79% à 17.868,76 points et le Nasdaq 1,30% à 4.787,64 points.
Mercredi, Wall Street était de nouveau “prudente en vue d’une réunion à Bruxelles entre la Grèce et ses partenaires de la zone euro, au sujet de son plan d’aide”, ont expliqué les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
Au lendemain d’un G20 finances à Istanbul et du vote de confiance du Parlement grec, la zone euro, emmenée par l’Allemagne, se prépare à une confrontation avec la Grèce qui veut tourner la page de l’austérité et alléger sa dette, ce que refusent en l’état ses créanciers, avec le risque de précipiter le pays vers la sortie de la monnaie unique.
“Certains gros titres voudraient nous faire croire que le marché est +nerveux+ en vue de la réunion des ministres des Finances”, a tempéré Patrick O’Hare, de Briefing.com. “C’est bien possible, mais cela n’explique pas la nette hausse enregistrée hier, alors que l’on savait bien que cette réunion aurait lieu de façon imminente.”
“Je ne peux pas dire pourquoi le marché a rebondi mardi”, a-t-il reconnu. “Il l’a fait, c’est tout. Cela lui arrive – des hausses ou des baisses sans raison incontestable.”
Par ailleurs, Wall Street assimilait un nouvel accès de pessimisme du marché pétrolier, sur lequel le cours du baril de brut retombait sous les 50 dollars à New York, avant la publication de chiffres hebdomadaires sur les réserves américaines, attendues une nouvelle fois à un niveau record.
Le marché obligataire était lui aussi incertain. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans restait stable à 1,994%, comme mardi soir, et celui à trente ans montait à 2,586% contre 2,576% précédemment.