Eurogroupe : la Grèce dit qu’elle “n’acceptera pas d’ultimatum”

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éen flottent le 13 janvier 2015 en face du Parthénon, à Athènes (Photo : Aris Messinis)

[17/02/2015 12:23:36] Athènes (AFP) Le gouvernement grec “n’acceptera pas d’ultimatum” mais “maintient son engagement à trouver une solution mutuellement utile avec ses partenaires européens par la poursuite des négociations”, a indiqué mardi une source gouvernementale grecque après l’échec lundi de l’Eurogroupe.

“Le gouvernement grec est déterminé à honorer le mandat populaire et l’histoire de la démocratie en Europe”, a indiqué cette source, alors que la Grèce et ses partenaires de la zone euro ont brutalement interrompu leurs discussions lundi soir, le texte proposé aux Grecs mentionnant la poursuite du “programme actuel” d’aide de l’UE.

Les ministres des Finances de la zone euro ont donné lors de la réunion de lundi à Athènes un délai jusqu’à vendredi pour demander une extension de ce programme d’aide actuel, qui prend fin le 28 février, mais la Grèce refuse pour l’instant de se soumettre à cette demande.

Selon la source gouvernementale grecque, le texte présenté lundi soir lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro “comprenait des points qu’Athènes ne pouvait pas accepter, comme l’extension technique de six mois du programme actuel, qualifiée d’étape transitoire”.

“Le plan actuel d’aide a provoqué une crise humanitaire et a conduit l’économie dans une impasse absolue. C’est le résultat des élections du 25 janvier (date de la victoire de la gauche radicale Syriza, qui prône la fin de l’austérité) et le sens commun qui imposent la fin de ce programme”, a indiqué cette source.

Selon cette source, le texte proposé par Athènes lors de cette réunion comprenait des “mesures visant à adopter un système d’imposition plus juste, à limiter les répercussions de la crise humanitaire ainsi que des mesures pour l’allègement de la dette”.

“Ces points, assure la source, sont les bases pour une extension de l’aide actuelle qui pourrait prendre la forme d’un programme intermédiaire de quatre mois, qui sera une phase transitoire vers un accord qui va conduire à la croissance en Grèce”.