Wall Street ouvre en petite baisse, après de mauvaises nouvelles en Europe

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La Bourse de New York (Photo : Spencer Platt)

[17/02/2015 14:41:22] New York (AFP) Wall Street a ouvert en légère baisse mardi, se réveillant d’un week-end prolongé, face à des développements peu encourageants sur la crise de la dette grecque et le conflit ukrainien: le Dow Jones perdait 0,35%, et le Nasdaq 0,23%.

Vers 14H40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 62,67 points à 17.956,68 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 11,38 points à 4.882,46 points.

L’indice élargi, S&P 500, très suivi par les investisseurs, cédait 0,32%, soit 6,76 points, à 2.090,23 points.

Vendredi, Wall Street avait achevé la semaine sur une petite hausse qui avait permis au S&P 500 d’atteindre son plus haut niveau historique: le Dow Jones Industrial Average avait lui pris 0,26% et le Nasdaq 0,75%.

Désormais, “le sentiment général est affecté par un nouvel échec des négociations sur la dette grecque entre Athènes et les ministres des Finances de la zone euro, ainsi que la rupture apparente du cessez-le-feu en Ukraine”, ont résumé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

En moins d’une semaine, les négociations entre Athènes et la zone euro ont tourné court à deux reprises. L’enjeu était à chaque fois de trouver comment la Grèce va se financer à court terme, alors que son programme d’aide prend fin le 28 février.

Toutefois, certains analystes soulignaient que ces difficultés n’étaient guère surprenantes, de même que la poursuite des combats en Ukraine, malgré l’accord trouvé la semaine dernière entre les dirigeants allemand, français, russe et ukrainien.

En ce qui concerne la Grèce, “le marché considère toujours qu’il y a beaucoup de fanfaronnades politiques et que l’on trouvera un accord avant la fin du mois”, a estimé Patrick O’Hare, de Briefing.com. “A propos de la Russie et de l’Ukraine, on se doutait déjà qu’il n’y aurait pas un cessez-le-feu complet.”

Pour lui, Wall Street est surtout prudente “à la veille des minutes du comité de politique monétaire de la Réserve Fédérale (Fed), dans lesquelles on cherchera attentivement des débats sur la date de la première hausse des taux d’intérêt” de la banque centrale.

La dernière décision de politique monétaire de la Fed, le 28 janvier, était sans grande surprise, la banque centrale s’engageant de nouveau à la “patience” avant de relever ses taux, actuellement proches de zéro.

Sur le plan de l’économie américaine, le marché a pour l’heure assimilé un ralentissement de l’activité manufacturière dans la région de New York, sans grande surprise.

Le marché obligataire perdait un peu de terrain, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,046 contre 2,035% vendredi soir, et celui à trente ans à 2,662% contre 2,645% précédemment.

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