La rareté des ressources en eau, la vétusté des réseaux de distribution et l’élévation du taux de salinité constituent les principaux problèmes auxquels doivent faire face les opérateurs de l’agrumiculture à Nabeul, selon Bechir Ounallah, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche à Beni Khaled.
Il a ajouté, lors d’un séminaire organisé jeudi 19 février sur la situation du secteur des agrumes dans la région, que le vieillissement des arbres, la hausse des coûts de production par rapport à la baisse des prix de vente constituent des problématiques pour le secteur.
Il a appelé à faire participer tous les intervenants du secteur à l’élaboration et à l’identification de solutions à ces problèmes.
Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad Seddik, a évoqué les menaces qui guettent les agrumeraies en raison de l’extension urbaine.
Des tentatives sont menées en vue de diversifier les marchés d’exportation des agrumes à travers la prospection de nouveaux marchés tels que la Russie et les marchés des pays du Golfe, a-t-il dit.
La production nationale d’agrumes atteindrait, selon le Groupement interprofessionnel des fruits, environ 440.000 tonnes durant la saison 2014/2015 contre 355.000 tonnes lors de la dernière saison, soit une augmentation de 12%.
D’après le directeur au GIF, Samir Ben Slimene, la Tunisie a exporté, au cours des 10 dernières années, une moyenne annuelle de 25.000 tonnes d’agrumes.