La Tunisie prépare un cadre juridique spécifique du tourisme alternatif, a annoncé, lundi 2 mars, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi-Rekik.
Ce cadre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie visant à développer le tourisme alternatif de manière à diversifier et renforcer la compétitivité du produit touristique national, a-t-elle ajouté à l’ouverture de la 3ème rencontre sur le projet du Réseau méditerranéen ouvert du tourisme durable, tenue à Tunis.
Lancé depuis deux ans, grâce à un financement de l’Union européenne, le projet du réseau ouvert méditerranéen du tourisme durable, vise à valoriser les richesses civilisationnelles et culturelles et à consacrer le tourisme alternatif et ce en mettant l’accent sur les spécificités des pays membres du réseau.
Chaque pays du réseau, en l’occurrence la Tunisie, l’Italie, la Palestine, le Liban, la Jordanie, la Grèce et l’Espagne, est appelé à choisir cinq villes et à oeuvrer, dans un cadre participatif associant les autres pays afin de valoriser ses richesses locales. En ce qui concerne la Tunisie, les villes choisies sont Béja, Le Kef, Zaghouan, Mahdia et Nabeul.
Pour Mme Elloumi, les régions intérieures notamment les petits villages recèlent des richesses notamment, dans le domaine de l’artisanat et la cuisine de terroir ce qui est susceptible de promouvoir le site tunisien et de créer de nouveaux postes d’emploi.
De son côté, la présidente de l’Union nationale de femme tunisienne (UNFT), Radhia Jeribi, a affirmé que le projet permettra d’impulser les activités artisanales, ajoutant que l’UNFT oeuvrera en tant que partenaire à ce projet, à faire connaître le rôle que peut jouer la femme afin de promouvoir le tourisme alternatif.
Quant au fondateur et directeur du projet, Domenico Bearzatto, il a souligné que le projet a pour objectif également d’inscrire la promotion du tourisme classique et alternatif parmi les priorités du programme touristique international.