“C’est difficile pour la communauté d’affaires d’investir lorsque le climat politique est instable. Nous sommes passés par 5 gouvernements et 6 chefs de gouvernements. La révolution économique n’a pas encore commencé” a déclaré Yassine Brahim, ministre du Développement et de la Coopération internationale lors du Symposium Maghreb/US sur l’Investissement et l’Entrepreneuriat.
Les lois n’ont pas été révisées et le chômage n’a pas été réduit, a-t-il expliqué et sur ces grands chantiers que planche aujourd’hui le gouvernement en place. La Tunisie peut être un hub pour l’Europe et l’Afrique et c’est pour cela que nombre de lois seront révisées dont le code des investissements. Le gouvernement Essid planche également sur le renforcement du secteur des services et la simplification des procédures douanières pour faciliter les activités dans l’Import/Export.
Madeleine d’Albright de Capital Management, a tenu à rappeler que le “peuple vote mais a aussi besoin de manger”.
Elle a assuré que “le pays a besoin de développement économique et pour ce, l’encouragement du secteur privé est important. C’est ce qui explique l’importance de travailler avec le secteur privé. Mon organisation est prête pour dispenser de la formation et du savoir faire et renforcer le positionnement des PME/PMI dans le paysage économique”.
Madeleine Albright a insisté sur l’importance d’une présence plus accrue des femmes et jeunes dans le tissu économique. “Il faut donner plus de place aux femmes, elles sont compétentes et constituent la moitié ou plus de la population”.
A méditer Messieurs le Président de la République et le Chef du Gouvernement.