Neuf barrages et 3 stations de dessalement de l’eau de mer et plusieurs autres ouvrages hydrauliques sont en cours de réalisation en Tunisie, selon le ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Saâd Siddik.
Le ministre en visite de travail mardi, à Monastir, a affirmé à l’Agence TAP, qu’un projet visant le renforcement des sources d’eau potable a été lancé à Mahdia. Ce projet, dont les coûts sont estimés à 15 millions de dinars, porte sur l’installation de canaux sur 14 km pour assurer l’approvisionnement des gouvernorats de Mahdia et Sfax. Il a également, cité le projet de construction d’un réservoir de barrage Kalâa El Kobra dont la capacité s’élève à 26 millions m3. Les coûts de ce projet programmé pour l’année prochaine sont estimés à 145 MD. Par ailleurs, 9 barrages sont en cours de réalisation dont trois seront fin prêts en juin prochain. Il s’agit en effet des barrages Ettine, El Melah et Sarrat au Kef outre le grand barrage de Gafsa, dont les travaux devraient être achevés en 2016.
Les travaux de réalisation du barrage, « Douamisse », dont les travaux ont été interrompus, devraient démarrer bientôt après avoir lancer un nouveau appel d’offre, a indiqué M.Siddik .
Selon le ministre, les travaux d’autres barrages devraient démarrer prochainement, à l’instar du barrage d’oued Mellegue supérieur, dont la capacité de stockage s’élève à 195 millions mètres cubes. Cet ouvrage dont les coûts sont estimés à 270 MD, est destiné à protéger le gouvernorat de Jendouba contre les inondations.
Concernant la mobilisation des ressources hydrauliques non-conventionnelles, les travaux du projet de la réalisation de la station de dessalement des eaux de la mer à Djerba lancé en octobre dernier, seront achevés en 2016, a-t-il dit. Cette station fournira quotidiennement, 50 mille m3 d’eau, ce qui permettra de résoudre le problème de l’approvisionnement en eau potable à Djerba et au Sud-Est.
Les travaux de deux autres stations de dessalement l’une à Zarat (Gabès) et l’autre à Sfax devraient démarrer en 2016, au plus tard en 2017 afin d’éviter les problèmes d’approvisionnement en eau potable dans ces régions.