Les secteurs, tels que les énergies renouvelables, les industries mécaniques et électroniques (IME), les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’infrastructure de base pourraient intéresser les hommes d’affaires américains, a estimé Yassine Ibrahim, ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale.
Lors de son entretien, jeudi, avec la secrétaire américaine au commerce, Penny Pritzker, le ministre a indiqué que la Tunisie, forte de son emplacement stratégique, est en mesure de s’ériger en une plateforme économique et d’investissement pour les pays africains et l’Europe. Et d’ajouter que le gouvernement s’attèle actuellement à préparer un document d’orientation pour les 100 premiers jours devant contenir des mesures urgentes à même de rétablir la confiance des différents acteurs.
Ce document ne manquera pas de jeter les bases d’un plan d’action économique et social pour le prochain quinquennat, a-t-il dit. Le ministre a avancé que les lois qui seront présentées, au cours de la prochaine période, à l’Assemblée des représentants du peuple(ARP), dont la loi sur le partenariat public-privé (PPP) et le nouveau code d’investissement, vont aider à ouvrir de nouvelles voies devant les investisseurs tunisiens et étrangers.
La responsable américaine a mis l’accent sur le succès de la Tunisie dans son processus démocratique, soulignant sa capacité à réaliser une transition économique pour parfaire la bonne image dont elle jouit dans les différents pays, notamment aux Etats Unis d’Amérique.
Pritzker a relevé, lors de la réunion tenue en marge du forum d’investissement et des affaires organisé, jeudi, à Tunis, l’importance de dynamiser les réformes engagées dans le pays, ce qui permettra d’ouvrir la voie devant les investisseurs et des hommes d’affaires pour réaliser des projets d’intérêt commun.
Elle a appelé à la nécessité de faire connaître davantage ces réformes et les opportunités d’affaires dont la Tunisie regorge auprès des milieux d’affaires et de financement aux Etats Unis, sans oublier la concrétisation des conventions déjà conclues entre les deux pays afin de hisser la coopération bilatérale au niveau d’un partenariat réel.