Du 15 au 20 mars 2015, période butoir pour parachever les dossiers relatifs à l’indemnisation des exploitations agricoles sinistrées par les inondations. C’est ce qu’a promis Saad Seddik, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il a indiqué que les commissions nationales et régionales qui seront chargées d’évaluer les dégâts ont d’ores et déjà été formées.
La seconde étape consistera en la présentation du dossier à un conseil des ministres pour trancher la question de l’indemnisation, a-t-il encore ajouté, lors d’une conférence organisée mardi 10 mars à Hammamet, sur «le secteur agricole et les relations professionnelles».
M. Seddik a souligné que les dernières précipitations ont empêché les équipes techniques d’effectuer leur évaluation, laquelle devait être entamée samedi dernier. Les efforts, a-t-il dit, seront axés, sur une intervention au niveau des points noirs délimités dans les cours des oueds, notamment, «Bouhertma» et «Medjerda», et ce dès que les conditions climatiques le permettront.
Sur un autre plan, M. Seddik a fait savoir que les dernières inondations remettent à l’ordre du jour le sujet de l’assurance agricole contre les dégâts et tous types de sinistres. Il a appelé, dans ce cadre, l’organisation agricole à accorder une attention particulière à cette question, mettant l’accent sur la disposition de son département à coopérer avec cette structure, d’autant que certains points relatifs à l’assurance agricole méritent d’être révisés, selon lui.
Par ailleurs, il a indiqué que l’endettement du secteur agricole sera parmi les principaux thèmes qui seront débattus avec les différentes parties intervenantes (profession, administration, organisation..). L’objectif recherché est d’identifier les mécanismes à même de surmonter les obstacles rencontrés par le secteur.
Le code des investissements, une fois révisé et approuvé, ne manquera pas de dépasser certaines défaillances liées au financement, à l’octroi d’avantages et à la relation entre investisseurs et banques, a estimé le ministre.