L’IACE (institut arabe des chefs d’entreprise) signe une première de taille, pour avoir organisé hors cadre un forum Davos à Tunis. Le thème de l’événement est on ne peut plus d’actualité, à savoir l’ingénierie de la réforme.
Hors cadre, avons-nous dit, mais pas hors champ parce que la problématique de la réforme est universelle et qu’un certain consensus s’est établi autour de ce chantier vital pour reconnaître que c’est le passage obligé du retour de la dynamique de l’économie.
Cela est vrai de tous les pays émergents et encore davantage pour le nôtre qui est à la recherche d’un nouveau modèle économique.
Réformer est un processus, rappellent en chœur tous les participants. Et, en l’occurrence ce processus n’est pas un long fleuve tranquille. A présent on parle de l’économie politique des réformes.
Comment présenter cette approche? C’est l’alpha et l’oméga de la conduite des réformes. Politique pourquoi? Tout simplement parce que réformer n’est pas qu’un exercice technique. Il comporte des choix qui ne sont pas sans impact sur le corps social et du tissu économique. Si donc on ne réforme pas avec une touche politique, on risque de réformer à minima et de ne pas atteindre la transformation sociale désirée. Donc gare aux réformettes.