En réponse à Hédi Arbi, modérateur de panel au Forum Davos à l’IACE, qui citait Machiavel lequel disait que la réforme est une entreprise “difficile, incertaine et dangereuse“, Radhi Meddeb a rappelé que l’administration en Tunisie a phagocyté l’Etat, entretenant une confusion “Etat, parti unique à un certain moment et administration’’ et que cet attelage était en mal de réactivité. Cela rend les réformes difficiles à conduire sur terrain.
Là-dessus, Mustapha Kamel Nabli renchérit en affirmant que l’Etat ne s’est pas reconfiguré depuis sa création et que, par conséquent, son administration est totalement sclérosée. Elle ne serait plus apte à parrainer le processus des réformes.
On entend de partout qu’il faut une structure dédiée pour conduire les réformes telle qu’une agence gouvernementale autonome qui travaillerait en horizontalité avec l’administration et ses départements concernés.