Le Technopole de Tozeur fait face à des difficultés foncières pour entamer l’aménagement des zones industrielles dans la région, réparties sur les différentes délégations, et ce en raison de la vocation agricole des terrains, de la petite taille des superficies consacrées à cet effet ou encore de l’appropriation par les habitants des terrains réservés aux projets prévus.
Le directeur général du technopole, Nidhal El Hedfi, a ainsi déclaré à la correspondante de TAP dans la région que “les services régionaux ont mis à la disposition du Technopole des réserves foncières industrielles d’une superficie de 125 hectares (ha). Il a affirmé que ces réserves ont été fixées à la fin de 2012 par la Commission nationale qui a regroupé plusieurs structures dont l’agence foncière de l’industrie (AFI).
L’examen de la situation de chaque zone industrielle a déjà été entamé pour vérifier son intégration ou non dans le schéma d’aménagement urbain et délimiter sa vocation (agricole ou industrielle). Il s’agit, également, de déterminer les priorités de la région au plan de l’aménagement de ces zones industrielles et de proposer les solutions à même d’accélérer leur réalisation.
El Hedfi a souligné que la situation foncière de certaines zones a été résolue en coordination avec les services régionaux, indiquant que 44 nouveaux ha ont été choisis pour la réalisation de la zone industrielle à Hammet Jérid, à l’entrée de la ville au niveau de la route nationale numéro 3. Toutefois, a-t-il fait remarquer, “des citoyens se sont appropriés une parcelle de terrain dans l’oasis et l’ont exploitée en tant que lotissement agricole”.
Un nouveau site s’étendant sur 10 ha a, par ailleurs, été choisi pour la zone industrielle à Hizoua, alors qu’il a été renoncé à la réalisation de celle de Tamaghza sur deux hectares en raison de la faible superficie qui lui a été consacrée et son emplacement sur un terrain montagneux et rocailleux.
Les responsables du technopole ont proposé à la Commission supérieure de l’investissement de céder au profit de ce dernier 20 ha à Nefta et une superfice semblable à Tozeur, afin d’aménager deux zones industrielles, l’Etat s’engageant à financer le coût des commodités extérieurs.