Les entreprises sont de plus en plus perplexes quant à la prolifération des grèves dans notre pays et ne savent plus où tourner de la tête entre celles légales et d’autres illégales, ou encore celles légitimes et d’autres légitimées.
Pire, la justice s’en mêle comme l’a expliqué Hédi Bougarras, éditeur de la “Revue juridique” dans son intervention à l’UTICA lors d’une rencontre autour du thème “Les litiges professionnels et leur incidence sur la pérennité des entreprises”. Les juges qui veulent mettre leurs mains à la pâte faisant jurisprudence tel un juge qui a décrété qu’on n’aurait plus besoins de préavis de grèves puisque ce droit est constitutionnalisé: la honte!
C’est ce qui a encouragé les syndicats et à leur tête l’UGTT à lancer des campagnes pour rompre toutes entraves au droit de grève, et officialiser “légalement” les grèves.
Et puis quoi encore, le pays agonise, l’économie est en détresse et les militants “patriotes” de l’UGTT s’acharnent encore et encore sous prétexte de défendre les droits des travailleurs. Droits qu’ils ne pourront plus défendre au train où vont les choses car il n’y aura plus que des chômeurs, juste des chômeurs et rien que des chômeurs!
Nous y reviendrons.