Les écoles doctorales, dans le cadre du système LMD, doivent évoluer afin d’apporter une valeur ajoutée aux jeunes chercheurs. C’est ce qu’a souligné Chiheb Bouden, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à l’ouverture, samedi à Monastir, des travaux des “Cinquièmes journées scientifiques” de l’Association tunisienne de toxicologie.
Il a expliqué l’importance de fédérer les efforts de toutes les écoles doctorales, au niveau national et maghrébin, et d’oeuvrer pour créer une synergie entre elles, soulignant la nécessité pour ces écoles de réfléchir au sujet d’une stratégie nationale en termes de formation, de création de parcours et de nouveaux diplômes etc afin d’éviter les duplications de licences et de masters ou de refaire les mêmes formations au niveau doctoral.
Bouden a, à cet égard, indiqué qu’il y a des écoles doctorales maghrébines qui travaillent sur le même thème, à savoir celui de l’eau et de l’énergie. Il a invité les scientifiques à réfléchir sur la manière à travers laquelle les écoles doctorales peuvent évoluer et sur les problématiques posées au niveau de la formation.
Il est temps, a-t-il dit, d’élaborer une vraie politique de la recherche et de l’organiser selon la nouvelle conjoncture en Tunisie. “Il faut repenser le positionnement de notre recherche qui devrait être multidisciplinaires, de réviser les textes de lois, de se regrouper en consortium scientifique afin d’obtenir des résultats plus importants, d’avoir plus de visibilité et surtout d’aller vers la valorisation de la recherche”, a ajouté le ministre.