La Tunisie est le pays du gâchis et de la perte du temps et d’argent. Pour illustrer nos propos, nous vous laissons en juger par vous-même.
Le Centre de recherches et d’études sociales (CRES), qui relève du ministère des Affaires sociales, avait lancé en 2010 un Projet d’identifiant unique social pour les Tunisiens, regroupant les affiliés de la CNSS, CNAM, CNRPS, leurs descendants et les Tunisiens bénéficiant d’aides sociales, soit pratiquement 90% des Tunisiens à l’exception des Tunisiens résident à l’étranger.
Le projet existe déjà depuis 5 ans et opérationnel depuis plus 3 ans. Cependant, le ministère de l’Enseignement supérieur du gouvernement Mehdi Jomaa se propose, début 2014, à faire son étude afin d’instaurer un système national d’identification unique du citoyen “IUC“ et dont le budget va être réglé par Tunisie Télécom, du fait que l’Etat tunisien ne dispose pas des fonds nécessaires pour financer cette étude. Ce projet a été octroyé à la SSII tunisienne OXIA dans le cadre d’un appel d’offres national ouvert et transparent pour réaliser ladite étude, pour une enveloppe de 235.504 dinars tunisiens (voir copie de notification de commande ci-jointe).
Toutefois, s’il n’y a rien à dire côté procédures ou de la SSII sélectionnée parmi le fleuron de nos SSII de services, mais une question se pose: ne serait-il pas d’un gaspillage supplémentaire?
Il faut dire que le bon sens est bien la ressource la moins bien partagée chez les Tunisiens, surtout en politique. Car, il faut savoir que cet identifiant de 22 caractères existe depuis belle lurette, il suffit de consulter notre extrait de naissance pour s’en rendre compte. On ne fait que réinventer la roue et de ce fait perdre du temps, de l’argent et de l’énergie.