ex-Bourse de Paris, en 2013 (Photo : Thomas Coex) |
[25/03/2015 07:34:27] Paris (AFP) La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse mercredi, au lendemain d’un nouveau sommet depuis 2008 et dans l’attente de plusieurs statistiques économiques en séance.
Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,39% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.
Le marché parisien devrait faire preuve de prudence, après s’être relancé la veille, en prenant 0,67% à 5.088,28 points, soit un nouveau plus haut depuis mai 2008. Il a même franchi les 5.100 points en séance.
Il pourrait pâtir en outre du recul de Wall Street mardi, où le Dow Jones a perdu 0,58% et le Nasdaq 0,32%.
“Malgré une séance européenne globalement positive hier, il semble que la récente hausse des Bourses en Europe pourrait commencer à montrer des signes d’essoufflement”, estime Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
“Ce n’est pas totalement surprenant compte tenu des gains observés depuis le début de l’année et sur le trimestre”, selon lui.
Le CAC 40 a enregistré un bond de plus de 19% depuis le 1er janvier et le Dax allemand de 20%, grâce à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’amélioration progressive de l’économie en zone euro.
La séance du jour sera quant à elle marquée par quelques statistiques à commencer par le baromètre Ifo de mars, mesurant le moral des entrepreneurs allemands (10H00).
Les analystes tablent sur une amélioration marquée de cet indicateur, alors que l’indice PMI d’activité dans le pays, publié mardi, a été de bonne facture.
M. Hewson prévient toutefois que le redressement de l’Allemagne, en particulier concernant l’inflation, ne signifie pas qu’il en soit de même pour la zone euro dans son ensemble.
“Le gros problème pour l’Europe est que si les prix semblent progresser en Allemagne, ce n’est pas le cas ailleurs”, sans compter que “l’économie française reste une source d’inquiétude”, en particulier dans le secteur manufacturier, selon lui.
Enfin, l’actualité devrait être une nouvelle fois calme aux Etats-Unis, où les investisseurs devront se contenter des commandes de biens durables pour février (13H30).
VALEURS A SUIVRE
AIRBUS GROUP prévoit de céder 1,38 million d’actions DASSAULT AVIATION, soit environ 15% du capital, après en avoir déjà cédé 8% en novembre. La cotation du titre DASSAULT AVIATION a été suspendue jusqu’à la fin de la construction du livre d’ordre, c’est-à-dire jeudi inclus.
ACCOR: les fonds d’investissements Colony Capital et Eurazeo, actionnaires de référence, ont annoncé leur intention de céder 9,65% du capital du groupe hôtelier français, soit près de la moitié de leur participation.
VIVENDI a confirmé qu’il demanderait à ses actionnaires de “voter contre ou s’abstenir”, après le dépôt de résolutions visant à obtenir de plus généreux dividendes.
HERMES a annoncé un bénéfice net record pour 2014, à 859 millions d’euros, soit une progression de 9%, tout en promettant un dividende en hausse ainsi qu’un dividende exceptionnel de 5 euros.
CELLECTIS a annoncé une augmentation de la taille initiale de son introduction en bourse sur le marché américain Nasdaq, qui portera sur 4,75 millions d’actions ordinaires sous la forme de certificats de dépôt américains (ADS, American Depositary Shares).
EDENRED a annoncé qu’elle allait débourser 50 millions d’euros pour prendre le contrôle de PROWEBCE, société spécialisée dans les services aux comités d’entreprise.
ID LOGISTICS a annoncé une hausse de 50% de son résultat net 2014, à 18 millions d’euros, y voyant en particulier la preuve de l’intégration réussie d’une importante acquisition en 2013.
LUCIBEL a terminé l’année 2014 dans le rouge, assumant encore les conséquences d’acquisitions importantes en 2013, mais a annoncé viser un Ebitda “à l’équilibre” cette année.
MR BRICOLAGE: le titre est suspendu depuis lundi, alors que selon le quotidien économique Les Echos, qui ne cite pas ses sources, le conseil d’administration devrait annoncer mercredi qu’il mettait un terme au processus de fusion avec le groupe britannique Kingfisher.
TRANSGENE, détenue à 55% par l’Institut Mérieux, a creusé sa perte nette en 2014, à 48,6 millions d’euros contre 42,9 millions en 2013, mais a enregistré une consommation de trésorerie stable sur l’année.