ésente son modèle XC90 au salon de Detroit, le 12 janvier 2015 (Photo : Geoff Robins) |
[30/03/2015 06:59:04] Stockholm (AFP) Le constructeur automobile suédois Volvo Car a annoncé lundi qu’il allait investir 500 millions de dollars pour bâtir sa première usine aux États-Unis, pays où sa part de marché est aujourd’hui marginale.
L’usine américaine, dont l’emplacement reste à décider, sera la cinquième de l’entreprise, qui s’est nettement redressée depuis deux ans avec l’aide de son propriétaire chinois, le constructeur Geely.
“L’entreprise a établi une liste réduite d’emplacements potentiels, et les détails complets quant à l’endroit auquel se situera la nouvelle usine et la taille de l’investissement seront annoncés ultérieurement”, a indiqué Volvo Car Group dans un communiqué.
Volvo Car compte aujourd’hui deux usines en Europe, dans son berceau de Göteborg et à Gand (Belgique), et deux en Chine, à Chengdu et Chonqing. Il a aussi deux autres plus petites unités à Zhangjiakou en Chine (moteurs) et Kuala Lumpur en Malaisie (finition des véhicules pour la conduite à gauche).
Les véhicules vendus aux États-Unis, où la marque suédoise est présente depuis 1955, sont actuellement tous importés.
Volvo y est un tout petit acteur, sa part de marché étant tombée l’an dernier sous les 0,4%, à seulement 58.000 véhicules.
Cette absence des États-Unis s’est longtemps expliquée par le fait que la marque avait appartenu entre 1999 et 2010 à Ford, qui concentrait son effort sur sa marque-phare.
Racheté par le chinois Geely depuis 2010, Volvo a connu des années difficiles avant de renouer avec les bénéfices en 2013. En 2014, il a battu son record historique de ventes qui datait de 2007.
“Volvo Cars devient un constructeur automobile véritablement mondial avec une présence industrielle sur les trois continents-clés”, s’est félicité le groupe.
Il avait nommé en janvier un nouveau directeur Amériques, le Néerlandais Lex Kerssemakers, avec pour ambition de monter à 100.000 véhicules par an “à moyen terme”.