Le palais Brongniart, ancienne Bourse de Paris, le 2 juin 2014 (Photo : Eric Piermont) |
[31/03/2015 06:40:19] Paris (AFP) La Bourse de Paris est attendue en légère baisse mardi à l’ouverture de la dernière séance du premier trimestre de l’année, qui sera animée par une série d’indicateurs des deux côtés de l’Atlantique.
Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,25% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance.
La veille, le marché parisien a fini en nette hausse de 0,98% à 5.083,52 points, aidée par la bonne tenue du marché américain.
La Bourse de New York a nettement monté lundi, saluant la perspective de mesures de relance en Chine, dans un marché où la fébrilité était accentuée par la fin prochaine du trimestre.
“Ce trimestre peut être caractérisé par des mesures d’assouplissement (monétaires, ndlr) sans précédent”, fait remarquer Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
Depuis le début du trimestre, la CAC 40 a largement bénéficié du vaste programme de rachats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) destiné à soutenir l’économie de la zone euro.
“Les gains en Europe ont été encouragés par les attentes continues d’une politique monétaire accommodante à travers le monde”, poursuit M. Hewson.
Les investisseurs s’interrogent en revanche sur le calendrier qu’adoptera de son côté la banque centrale américaine (Fed) pour remonter ses taux directeurs, une décision qui dépend notamment de la bonne tenue de l’économie aux Etats-Unis.
C’est à l’aune de cette échéance qu’ils continueront d’examiner les indicateurs outre-Atlantique, dont la confiance des consommateurs pour le mois de mars.
En Europe sont attendus les chiffres du chômage en zone euro pour le mois de février ainsi que la première estimation de l’inflation en mars.
En Allemagne, les ventes au détail ont reculé moins fortement que prévu en février.
La dernière estimation de la croissance en Grande-Bretagne pour le quatrième trimestre est également au programme.
Enfin, les investisseurs semblent pour l’heure avoir relégué au second plan les discussions entre la Grèce et ses créanciers.
Le plan de réformes grec, qui devait être adopté cette semaine pour que le pays obtienne un peu d’oxygène financier de ses créanciers, a pris de nouveau du retard, mais le Premier ministre Alexis Tsipras a assuré lundi soir chercher “un compromis honnête” avec les créanciers du pays.
VALEURS A SUIVRE
VALEO: la banque publique d’investissement Bpifrance a annoncé avoir engagé la cession d’environ 1,7% du capital (1,3 million d’actions) de l’équipementier automobile Valeo, poursuivant ainsi son désengagement du groupe dans lequel elle était entrée en 2009.
AXA a finalisé l’acquisition de BRE Assurance, filiale d’assurance dommages de la banque polonaise mBank, pour 580 millions de zlotys, soit 140 millions d’euros.
ORPEA a réalisé en 2014 un bénéfice net de 136,3 millions d?euros, en hausse de 16,6% par rapport à 2013, et maintient sa prévision de chiffre d?affaires pour 2015.
VRANKEN-POMMERY MONOPOLE, qui commercialise notamment les champagnes Vranken, Charles Laffite, mais aussi du rosé et du porto, a publié lundi un bénéfice net part du groupe 2014 multiplié par plus de trois.
DIRECT ENERGIE a réalisé en 2014 un résultat net en hausse de 136%, à 15,2 millions d’euros, et va verser ses premiers dividendes.
GROUPE CRIT a particulièrement bien résisté en 2014 à la déprime du secteur de l’intérim et aborde 2015 “avec confiance”.
STORE ELECTRIC SYSTEMS (SES), spécialisée dans l’étiquetage électronique pour grandes surfaces, a publié lundi un bénéfice net et un résultat opérationnel en retrait pour 2014, mais reste optimiste pour l’exercice qui s’ouvre en misant sur un marché à fort potentiel.
CARMAT, qui a développé une prothèse de coeur implantable, a annoncé l’entrée à son conseil d’administration d’Anne-Pascale Guédon, représentante de Matra Défense, filiale à 100% d’Airbus Group.
La Cour des comptes critique, dans un rapport mis en ligne lundi, la gouvernance et la gestion d’ICADE, filiale de la Caisse des dépôts (CDC), pointant notamment des défauts de gouvernance et des rémunérations trop généreuses.