és et des représentants des syndicats du transporteur Moryglobal manifestent le 26 mars 2015 en face du ministère des Transports à Paris (Photo : François Guillot) |
[31/03/2015 08:19:32] Paris (AFP) Le Premier ministre Manuel Valls a assuré mardi matin que le gouvernement essayait de “trouver une solution” pour les 2.150 salariés du transporteur MoryGlobal qui doivent être bientôt licenciés faute de projet de reprise de l’entreprise en difficulté.
“Nous essayons de trouver une solution, c’est difficile dans ce secteur, il faut se battre chaque instant”, a déclaré le Premier ministre, interrogé sur BFMTV/RMC, en se disant “pleinement conscient de ce drame que vivent les salariés”.
Le tribunal de commerce examine ce mardi la demande de liquidation de MoryGlobal (ex-MoryDucros), qui avait été placé en redressement judiciaire le 10 février dernier. Les salariés occupent les 49 agences pour obtenir un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) équivalent à celui de Mory Ducros, dont la faillite en 2014 avait déjà mis près de 2.900 personnes au chômage.
L’actionnaire avait alors consenti aux licenciés une enveloppe de 30 millions d’euros en plus du minimum légal.
Les représentants des salariés ont déjà été reçus par les cabinets des ministres de l’Economie Emmanuel Macron, du Travail François Rebsamen et du secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies, a poursuivi Manuel Valls. Le gouvernement “travaille sur un plan de reconversion des sites et surtout pour trouver des possibilités d’embauche dans le secteur des cars” pour les chauffeurs de MoryGlobal, a-t-il ajouté.
“On s’en préoccupe déjà depuis plusieurs semaines, l’Etat a déjà mis sur cette boîte 17 millions d’euros, on voit bien qu’on est au bout de quelque chose mais il faut trouver une solution pour chacun des salariés”, a insisté le Premier ministre, en disant sa volonté de “leur donner un espoir”.
Jeudi dernier, à l’issue d’une rencontre avec les représentants du personnel, l’Etat a sommé Arcole Industries, l’actuel actionnaire et ancien propriétaire de Mory Ducros, “d’assumer ses responsabilités (…) et de contribuer au financement du PSE”.