Athènes espère un accord avec les créanciers cette semaine

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ère grec des Finances, le 27 mars 2015 à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki)

[31/03/2015 10:47:15] Athènes (AFP) Le ministre grec adjoint des Finances Dimitris Mardas s’est dit mardi optimiste sur un accord avec les créanciers, UE et FMI, “mercredi ou jeudi”, concernant les réformes que son pays doit réaliser pour bénéficier des prêts internationaux.

“Nous allons vers un accord avec les partenaires demain (mercredi) ou après-demain (jeudi)”, a indiqué le ministre lors d’un entretien à la télévision Skai.

La Grèce peine à convaincre ses créanciers sur la nouvelle liste des réformes qu’elle leur a proposée et les discussions continuaient mardi pour la quatrième journée consécutive entre les experts grecs d’une part et de l’UE et du FMI d’autre part.

Lundi, aucun signe ne laissait cependant entrevoir la tenue d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) cette semaine.

Certaines sources à Bruxelles mettaient la stagnation des négociations sur le compte de l’insuffisance des propositions grecques.

Toutefois, Athènes a de nouveau assuré lundi que “le climat des négociations était bon” et que “des progrès ont été signalés”.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dit lundi soir au parlement chercher “un compromis honnête” avec les créanciers.

Il a cependant répété qu’il y avait des “lignes rouges” dans les discussions sur les réformes et que le gouvernement n’allait pas accepter “la baisse des salaires et de retraites” et “aucune mesure récessive”.

“Notre priorité est le renforcement de l’économie réelle avec des investissements qui vont tonifier la croissance avec la participation du secteur public”, a précisé Alexis Tsipras.

Il a estimé qu’il était “crucial que les recettes provenant de l’utilisation de la propriété publique ne soient pas jetées dans un gouffre sans fond pour le remboursement de la dette (…) mais placées là où le pays en a besoin, la sécurité sociale, la croissance (…)”.

A court d’argent, Athènes est sous pression pour arriver à un accord avec les créanciers pour pouvoir bénéficier d’une tranche des prêts internationaux et rembourser ses dettes.