Paris et Berlin se mettent d’accord sur une liste d’investissements communs

374e4313ed8e647699ba660282e2ee79178fe49c.jpg
ère allemande Angela Merkel et le président François Hollande après une conférence de presse le 31 mars 2015 à la chancellerie à Berlin (Photo : John MacDougall )

[31/03/2015 13:49:57] Berlin (AFP) Paris et Berlin ont dévoilé mardi une liste de projets d’investissements communs, tournés essentiellement vers les domaines de l’énergie et du numérique, mais sans les chiffrer.

Ces projets, qui doivent venir en soutien au grand plan d’investissements de la Commission européenne, ont été présentés à Berlin à l’occasion du 17e Conseil des ministres franco-allemand.

Les ministres français et allemands de l’Economie et des Finances s’étaient mis d’accord début décembre sur la définition de projets communs, dont la liste compte finalement neuf projets, mais sans aucune promesse chiffrée ni calendrier.

“La France et l?Allemagne veulent contribuer à faire évoluer de manière significative les instances de l?Union européenne vers une plus grande intégration économique au moyen d’initiatives concrètes et de projets communs entrepris par des États membres aux vues concordantes”, ont affirmé le ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, et son homologue français, Emmanuel Macron, dans une déclaration commune publiée à l’issue de leur rencontre à Berlin.

“L?énergie et l?économie numérique sont les secteurs qui offrent le plus grand potentiel de synergies réciproques et de croissance”, ajoutent les ministres.

Parmi ces projets franco-allemands figurent ainsi des projets visant à moderniser les réseaux transfrontaliers d’électricité et de gaz, la mise en place d’un fonds faisant la promotion des énergies renouvelables ou un programme de soutien aux entreprises dans leur processus de numérisation.

Fin 2014, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté un plan d’investissement européen, désormais baptisé “plan Juncker”, devant permettre de mobiliser plus de 300 milliards d’euros sur trois ans, en comptant sur un effet de levier, afin de relancer la croissance et l’emploi en zone euro.

La France s’est engagée début mars à fournir 8 milliards d’euros pour ce plan, tout comme l’Allemagne, via sa banque publique d’investissement Kfw. Sous pression de ses partenaires internationaux pour investir davantage, Berlin a dans l’ensemble prévu une enveloppe de 15 milliards d’euros au total d’ici 2018 pour financer des projets, notamment dans les infrastructures du pays.