Le départ de la compagnie pétrolière italienne “ENI” de la Tunisie n’aura pas d’impacts sur la production de pétrole dans le pays. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad.
Il a précisé dans un entretien avec l’Agence TAP que “les négociations sont en cours pour la vente de la part d’ENI dans les champs pétroliers tunisiens, au profit d’une compagnie qui dispose des capacités techniques et financières lui permettant de poursuivre l’activité de prospection et de production du pétrole et du gaz”.
A noter qu’ENI exploite les principaux champs pétroliers de la Tunisie dont “El Borma”, “Borj El Khadhra” et “Maâmoura”.
Il a rappelé que l’entreprise italienne, partenaire stratégique de la Tunisie depuis 1960, a décidé de quitter le pays depuis 2012, à cause de la hausse du coût de la production, de la régression des cours du baril de pétrole au niveau international et de la décision de la société mère de changer sa stratégie générale dans la prospection et la production des hydrocarbures.
Pour M. Hamad, les conditions sécuritaires du pays ne sont pas à l’origine du départ d’ENI de la Tunisie.