ée nationale, le 31 mars 2015 (Photo : Lionel Bonaventure) |
[01/04/2015 05:18:34] Paris (AFP) Après avoir constaté l’échec du binôme Hollande-Valls lors des élections départementales de dimanche, la presse critique mercredi certains aspects économiques de la politique du gouvernement.
Le Figaro fait sa Une avec “l’aveu de Valls” reconnaissant que “les impôts ont étouffé l’économie”.
“Rossé comme aucun de ses prédécesseurs dans les urnes, Manuel Valls ouvre enfin grand les yeux et demande à ses amis d’en faire autant”, écrit Gaëtan de Capèle dans le quotidien de droite, rappelant que si l’économie française est au tapis “c’est qu’elle a été littéralement étouffée par une fiscalité délirante”.
Et l’éditorialiste d’ironiser que dans la bouche d’un Premier ministre socialiste, “à la veille du 1er avril, voici un poisson qui ressemble à une baleine”.
Le quotidien libéral L’Opinion affirme pour sa part, que “l’autre mal français”, c’est “l’investissent” et adresse, sous la plume de Rémi Godeau, une maxime à méditer pour le chef du gouvernement : “investir est un acte de foi”.
“Foi dans la croissance à venir. Foi dans les technologies d?avenir. Foi dans la réglementation à subir”, selon lui.
Il est question de croissance dans Les Echos qui se demande “ce qui freine la reprise”. “Ceci n?est pas un poisson d’avril dessiné par un président confit d’espoir: les trompettes de la reprise résonnent enfin en France”, se réjouit Jean-Marc Vittori.
“Le problème”, d’après lui, “c’est que les trompettes se font entendre seulement dans les magasins. Dans les usines, c?est le calme plat depuis près d’un an”.
Et l’éditorialiste économique d’observer qu'”il faudra encore bien des réformes, des lois Macron (…) pour que les entreprises françaises soient assez fortes pour profiter vraiment d’un redémarrage des achats”.
Le gratuit 20 Minutes annonce, pour sa part, “les différentes pistes du gouvernement pour relancer l’emploi”.
Dans ce domaine, “le Premier ministre joue sa chemise”, estime Patrice Chabanet dans le Journal de la Haute-Marne.
“Si l’emploi ne se redresse pas sensiblement dans les mois à venir, ce sera une nouvelle défaite aux régionales de décembre” et alors “il sera politiquement impossible pour Manuel Valls de rester à Matignon”. “De fait, il gère un sursis”, conclut-il.