épenses de bricolage (Photo : Scott Olson) |
[02/04/2015 12:16:44] Paris (AFP) Le marché du bricolage a progressé de 0,8% en France en 2014 à 24,8 milliards d’euros, mais reste le premier poste de dépenses pour l’amélioration du logement, loin devant les achats de meubles ou d’électroménager.
Selon l’étude annuelle d’Unibal, l’organisation professionnelle des industriels du bricolage, du jardinage et de l’aménagement du logement, la faible progression est liée à la baisse du marché immobilier car l’achat d’un nouveau logement (neuf ou ancien) est la source la plus importante de dépenses de bricolage.
Les 24,8 milliards de dépenses de bricolage (c’est-à-dire sans faire appel à un artisan) sont à comparer aux 7,7 milliards d’achats d’électroménager, aux 9,1 milliards consacrés aux meubles, et aux 15,1 milliards de biens technologiques (TV, ordinateurs, tablettes).
Ce marché a été tiré par le jardinage (qui représente 12% des dépenses de bricolage) en hausse de 3,9%, en revanche les dépenses en plomberie et en électricité ont reculé de 1% chacune. Cette situation est imputable selon Unibal à la météo qui a été en 2014 plus favorable au jardin qu’aux dépenses pour améliorer l’intérieur du logement.
L’essentiel des achats (77%) se fait dans les grandes surfaces de bricolage (type Leroy-Merlin ou Castorama), pour 16% dans les magasins de négoces (type Point P ou Gedimat), pour 2% dans les hyper et supermarchés et autant dans le e-commerce, et enfin 3% dans les petits magasins de bricolage traditionnels.
Pour 2015, le président d’Unibal, Jean-Eric Riche reconnaît avoir “peu de visibilité” et n’entrevoit pas d’évolution importante.
Il note cependant “l’état de dépendance très fort” des fabricants vis-à-vis des distributeurs. Deux grands groupes Adeo (Leroy-Merlin, Welldom) et Kingfisher (Castorama, Brico Dépôt) détiennent 54% des parts de marché.
Kingfisher était entré en négociations pour racheter Mr Bricolage, mais les discussions ont été définitivement rompues en début de semaine.