«La réalisation des projets de production de l’électricité à partir des énergies renouvelables permettront à la Tunisie d’économiser près de 16 millions de Tep (tonne équivalent pétrole), soit près de 13 millions d’euros (27,5 millions de dinars)». C’est ce qu’a indiqué, jeudi 2 avril, Zakaria Hamad, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, lors d’une séance d’audition tenue par la commission de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure de base et de l’environnement.
M. Hamad a précisé que «ces projets dont le coût s’élève à 6,3 milliards d’euros (13,32 milliards de dinars) permettront la production de près de 3.800 Mégawatts d’électricité à l’horizon 2030.
Le ministre a affirmé que «ces projets vont améliorer la production nationale de l’électricité de 25%, d’ici fin 2017», surtout avec l’entrée en exploitation du champ de gaz “Nawara”.
A noter que le géant pétrolier et gazier autrichien, OMV, avait conclu un accord valorisé à 500 millions d’euros en mai 2014, avec l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) pour l’exploitation du champ Nawara, dans le sud de la Tunisie (Tataouine).
Il convient de rappeler que l’électricité est produite à hauteur de 97%, à partir du gaz naturel.
Hamad estime, dans ce cadre, que «si la Tunisie parvient à produire 40% de l’électricité à partir des énergies renouvelables, elle pourra offrir près de 10 mille postes d’emploi».
Il prévoit l’augmentation de la contribution des énergies renouvelables à la production de l’électricité à 14%, en 2020, contre 3%, actuellement. De plus, les projets de production de l’électricité à partir des énergies renouvelables sont de nature à réduire les dettes de la Société Tunisienne de l’électricité et du Gaz (STEG) évaluées actuellement, à 4,3 milliards de dinars.